Arrêtée sur l'A16, la députée RN Christine Engrand roulait avec un permis non valable depuis 2009
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Arrêtée sur l’A16, la députée RN Christine Engrand roulait avec un permis non valable depuis 2009

Arrêtée sur l’A16, la députée RN Christine Engrand roulait avec un permis non valable depuis 2009

Elle roulait sur l’autoroute avec un permis invalidé depuis quinze ans. Lors d’un contrôle routier dans le Pas-de-Calais ce vendredi, la députée Rassemblement national Christine Engrand s’est vu confisquer son véhicule pour conduite sans permis, a indiqué au Parisien une source proche du dossier.

L’incident s’est produit ce matin sur l’autoroute A16. Christine Engrand, députée du Pas-de-Calais, a été dans un premier temps interpellée et verbalisée pour avoir utilisé son téléphone au volant.

Les militaires de la brigade de gendarmerie motorisée ont ensuite procédé aux contrôles d’usage et constaté d’autres infractions : l’élu circulait avec un permis de conduire nul datant de 2009, dans un véhicule présentant un défaut de contrôle technique. La voiture de l’élu RN a alors été immédiatement saisie.

Polémique sur l’utilisation douteuse des frais de mandat

Contactée par Le Parisien, Christine Engrand assure qu’elle « a son permis » et évoque une « erreur » administrative, tout en expliquant qu’elle a encore « des points » sur son permis. Contactée alors qu’elle se trouvait encore à la gendarmerie de Boulogne-sur-Mer, la députée a également assuré que son dossier serait « réglé lundi » et que, d’ici là, les gendarmes lui remettraient « un document provisoire » pour qu’elle puisse repartir avec son véhicule.

Cet incident intervient alors que la députée d’extrême droite est déjà accusée d’avoir utilisé des frais de mandat à des fins personnelles, comme le révèle un article de Mediapart publié mardi. Selon le journal, la députée aurait notamment utilisé son enveloppe, d’un montant de 5.950 euros par mois, pour payer la pension de ses deux chiens, soit « plusieurs milliers d’euros entre 2022 et 2023 ».

Les frais comprennent également, selon le même article, un abonnement à un site de rencontres pour 39,99 euros par mois, et des frais funéraires de 5.971,94 euros. Le média estime que « les transactions litigieuses dépassent les 10.000 euros d’argent public ».

Le cabinet de Christine Engrand avait lui-même reconnu des « maladresses en début de mandat » et assuré que « tous les frais déclarés ont été remboursés depuis plusieurs mois déjà ». Selon nos informations, dans le cadre de cette affaire, Christine Engrand sera prochainement convoquée devant une délégation du groupe RN à l’Assemblée nationale, pour des raisons disciplinaires.

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