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Arrêt évité : le premier revers de Trump

Arrêt évité : le premier revers de Trump

Donald Trump n’a pas encore officiellement pris ses fonctions (son investiture aura lieu le 20 janvier 2025) et il a déjà subi le premier revers de son deuxième mandat. Les élus républicains du Congrès n’ont pas suivi les instructions du président élu, ce qui aurait conduit à un manque de financement des services fédéraux dits non essentiels, conduisant à un « shutdown ». Le psychodrame a duré trois jours et finalement, Donald Trump a perdu. Lui et son alter ego, le milliardaire Elon Musk, voulaient, avant les fêtes de fin d’année, prouver qu’ils étaient déjà aux commandes. Les observateurs n’ont pas souligné que, contrairement à 2016, le milliardaire nationaliste était prêt, la preuve en étant la formation rapide de son administration avec une rafale de nominations.

Menaces d’Elon Musk

Le vote par le Congrès d’une loi régulière de financement du gouvernement fédéral lui permettrait de faire une démonstration de force. Fait rarissime au Capitole, siège du Congrès, démocrates et républicains s’étaient mis d’accord sur un paquet budgétaire prévoyant plus de 100 milliards de dollars (près de 96,5 milliards d’euros) d’aide contre les catastrophes naturelles demandée par Joe Biden, ainsi que 10 milliards de dollars d’aide pour Les agriculteurs américains, mais aussi une augmentation des salaires des élus du Congrès. Elon Musk, qui apparaît de plus en plus comme deuxième président, a ouvert les hostilités. « Tuez le texte! » « , a-t-il ordonné sur »
Donald Trump est passé à l’action, estimant que les concessions des républicains, qui disposent d’une très courte majorité à la Chambre des représentants, équivalaient à une « trahison de notre pays ».

Abandonné par la dette

Panique chez les dirigeants républicains du Congrès qui, sous l’égide du « speaker » Mike Johnson, ont abandonné le compromis et soumis au vote un nouveau texte, comprenant également une demande précise de Donald Trump : le relèvement du plafond de la dette, sujet qui était va venir aux tables des élus en mars. Donald Trump a voulu éviter de résoudre ce problème une fois assis dans le Bureau Ovale. C’est cette disposition qui a provoqué, paradoxalement, la colère des Républicains les plus à droite opposés à toute augmentation du déficit. Trente-huit d’entre eux ont échoué lors d’un vote jeudi 19 décembre, et le projet, qui devait recevoir l’approbation des deux tiers des élus, a été rejeté par 235 députés contre 174. Premier camouflet pour Donald Trump. La seconde viendrait vendredi 20 décembre avec le vote, à une immense majorité de députés et de sénateurs, d’une loi de financement, reprenant les termes du premier texte détesté par les deux milliardaires (Trump et Musk).
L’activité des services publics est maintenue, les fonctionnaires n’ont pas été mis au chômage technique, les aides sociales ne sont pas gelées et Donald Trump vient de comprendre qu’il ne dispose pas des pleins pouvoirs à Washington, contrairement à ce qu’il pensait.

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