Arrestation d’un suspect dans l’affaire du meurtre du Petit-Pérou aux Abymes
Un jeune homme de 23 ans a été interpellé, soupçonné du meurtre d’un homme de trente ans survenu aux Abymes le 6 octobre. Il a été placé en garde à vue avant d’être mis en examen pour meurtre. Son arrestation fait suite à l’utilisation de vidéos de surveillance et de témoignages recueillis sur place.
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Le drame s’est produit le 6 octobre dernier aux Abymes, lors d’une fête d’anniversaire. Un homme de 32 ans a perdu la vie après avoir reçu une balle dans la tête dans le quartier du Petit-Pérou. Une vidéo choc de son corps gisant au sol a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.
Grâce aux témoignages et à l’utilisation de vidéos de surveillance, les autorités ont pu reconstituer les événements ayant conduit à la mort de la victime.
Vers 6 heures du matin, une altercation éclate entre la victime et un groupe d’individus. Selon les informations recueillies par les enquêteurs, la victime a été frappée, puis a sorti un couteau, blessant son agresseur. Ce dernier, âgé de 23 ans, a alors réagi en sortant une arme à feu et en tirant une balle dans la tête de la victime. Le meurtre s’est produit devant de nombreux témoins.
La police a rapidement ouvert une enquête, dirigée par la brigade criminelle de la Direction territoriale de la police nationale (DTPN) de Guadeloupe.
Sur place, des techniciens légistes, un médecin légiste et des officiers de police judiciaire ont procédé aux premières constatations.
Les efforts des enquêteurs ont rapidement porté leurs fruits : le suspect, blessé lors de l’altercation, a été retrouvé au CHU de Pointe-à-Pitre, où il s’était rendu pour se faire soigner. Il a été immédiatement placé en garde à vue.
Selon les déclarations du suspect, qui était sous l’influence de l’alcool au moment des faits, il n’a aucun souvenir d’avoir tiré sur la victime.
Cependant, les éléments matériels ainsi que les déclarations des témoins ont conduit le juge d’instruction à le mettre en examen pour meurtre.
Le 12 octobre, après un débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention, il est placé en détention provisoire dans l’attente de son procès.
Ce meurtre est le 25e homicide recensé en Guadeloupe depuis début 2024, et le 19e impliquant une arme à feu. Ces chiffres alarmants reflètent une tendance inquiétante de la violence armée dans l’archipel.