L’homme d’affaires, dont le groupe est entré dans le giron de Vivendi l’an dernier, ne possède désormais plus que 5% du capital de l’empire bâti par son père, et 4,49% de ses droits de vote.
L’été 2024 est celui du grand délestage pour Arnaud Lagardère, unique héritier d’un empire passé sous le contrôle de Vivendi et de son actionnaire de référence, Vincent Bolloré, à l’automne dernier. Depuis juin, sa participation dans le groupe fondé par son père a été divisée par deux, passant de 11,11% à 5,12% au 19 août. « J’ai vendu pour rembourser ma dette, qui est presque nulle, et qui sera bientôt nulle. »explique à la Figaro Arnaud Lagardère. Ce dernier ne détient désormais plus que 4,49% des droits de vote du groupe qui porte son nom.
L’inculpation fin avril pour « abus de biens sociaux » du PDG, soupçonné par les enquêteurs du Parquet national financier d’avoir financé son train de vie luxueux avec l’argent de ses sociétés, a changé la donne pour l’homme d’affaires qui, quelques mois plus tôt, avait affirmé vouloir repasser au-dessus de la barre des 15% du capital.
8 millions d’actions vendues à Vivendi
D’après les documents…