Arnaque à la téléphonie : une Chalaisienne se fait prélever 5 000 euros, elle dénonce
Elle constate des retraits effectués par la société Sfam, puis Indexia, un courtier basé à Romans-sur-Isère (26). Certains prennent d’abord le montant prévu par mois, puis d’autres, sans raison, plus souvent. 9,99 euros un jour, 44,99 euros un autre. Sandra Lagarde a très vite cherché à dénoncer ce contrat. Trop tard, lui a-t-on dit, elle a été embauchée pour un an. Convaincue d’avoir mal lu les petits caractères, elle accepte son sort et se dit qu’au bout de 12 mois, elle sera enfin en paix. Résultat : 4 471 euros récoltés.
En septembre 2022, elle s’empresse de tout annuler. Une lettre datée du 28 septembre en atteste. Soulagée, elle croit pouvoir tourner la page. Mais, en septembre 2023, les prélèvements reprendront. En moins de deux semaines, elle a vu 459,65 euros supplémentaires disparaître de son compte. Elle alerte sa banque, ce qui, dit-elle, ne lui est pas d’une grande aide. Aujourd’hui, elle souhaite se faire rembourser après avoir découvert sur internet toute une littérature sur la société, attaquée de toutes parts.
Prélèvements sans contrat
Contactée, la Fnac explique, dans un mail, avoir rompu tout partenariat avec la Sfam depuis 2019. Ce qui ne s’applique pas au cas de Sandra Lagarde. Dans ce même courrier, la marque rappelle qu’elle n’est en aucun cas impliquée dans ces pratiques. Si l’abonnement a été initialement souscrit au sein d’une enseigne Fnac Connect, l’enseigne se dédouane et dit condamner la démarche.
« Sfam » : l’antenne charentaise de l’association UFC-Que Choisir ne s’étonne pas de l’évocation de ce nom. L’association de consommateurs a même engagé une action au niveau national. Sandra Sarlande compte lancer une action collective. Elle recherche d’autres victimes. Parce qu’ensemble, estime-t-elle à juste titre, nous sommes plus forts. Les personnes concernées et qui souhaitent la soutenir peuvent la contacter à sandra_lagarde@hotmail.fr.