Il y a dix ans, le nombre de lobbyistes appartenant à un groupe de défense français se comptait sur les doigts d’une main à Bruxelles. Les temps ont changé, pour les industriels de défense, il n’est plus question d’ignorer ce qui se passe avec les institutions européennes, et de ne pas y envoyer des représentants comme c’est le cas depuis très longtemps.
Le sujet de la défense est devenu une priorité pour les candidats aux élections européennes. L’opinion publique réclame plus de sécurité et de défense européenne. Fin avril à la Sorbonne, le président Emmanuel Macron a une nouvelle fois plaidé pour la construction d’une « Europe puissante », avec une politique de défense aux côtés de l’OTAN.
