Le ressenti au coup de sifflet final
On se souvient de l’exploit d’avoir battu le PFC, 1-0, à domicile. C’était un match très disputé où nous avons essayé de résister, de rester en place et d’exploiter les ballons pour leur faire mal dans nos phases de transition. Tant qu’on restait 0-0, on savait qu’on était capables de les faire douter. C’est facile à dire maintenant mais il y a eu des moments clés avec des arrêts ou des attitudes défensives autoritaires qui nous ont aidés. Nous savions que nos phases de transition pouvaient leur poser problème grâce à nos qualités de vitesse. C’est ce qu’on a pu faire en fin de match. C’est une fin heureuse.
Le but de Cindy Caputo
Ce but audacieux et détaché de Cindy est l’expression d’un groupe qui vit bien, qui est en confiance. Elle a su montrer que le travail de l’AS Saint-Étienne mérite d’être exposé. C’est aujourd’hui grâce à cette performance collective. Tant mieux, car quelques sélectionneurs étaient présents.
Une fin de match interminable
Oui, je regardais souvent ma montre ! Cela a été très, très long, car on savait que cet adversaire avait la capacité de marquer à tout moment avec ses joueurs de qualité. Mais tant qu’on n’encaissait pas de but, on savait qu’on resterait en vie et qu’on pouvait leur causer des problèmes. C’est vrai que c’était un match assez stressant mais on savait qu’on pouvait rester en place défensivement, et c’est ce qui s’est passé.
LE caractère des Verts
Je le dis depuis le début, ce groupe est composé de joueurs avec qui on avait envie de travailler et qui, eux, ont voulu travailler avec nous. Tout est plus facile quand il y a cette cohésion dès le départ. Lors des deux premiers matches, en termes de contenu, nous n’avons pas été à la hauteur de ce que nous pouvions faire. Je trouve qu’ici, on utilise le ballon petit à petit collectivement comme on le souhaite. On le conserve mieux, on l’utilise mieux. Bien sûr, il y a plein de choses à corriger, on verra avec l’analyse vidéo de la semaine, mais on s’exprime collectivement et c’est satisfaisant.
Battirer l’un des dirigeants d’Arkema Premier League
On prend trois points face au PFC. Nous l’avons également fait l’année dernière. Je dis souvent aux joueurs qu’une fois, c’est une chance mais que pouvoir répéter cela signifie qu’on progresse. Ce groupe est en cours de création. Mais battre le PFC et ne pas marquer de points face à nos concurrents directs serait une erreur. On va donc rapidement reprendre la semaine d’entraînement pour préparer Le Havre.
La maintenance reste l’objectif
Non, sincèrement, nous n’allons pas changer notre objectif. Ce n’est que le troisième jour. Même si on a 9 points, il faut rappeler d’où on vient et on vient de D2. Il y a 2 ans, nous étions champions de France puis le début de notre première saison en Premier League a été difficile avant de finir fort. Aujourd’hui, on démarre fort mais, dans le football, il faut être régulier, il faut durer pour exister. Pour l’instant, nous avons réalisé un excellent début de saison. Mais mon travail consiste à ramener chacun à la raison. On va récupérer, on a des matchs à 17h, 19h, 21h. C’est un long voyage pour les joueurs. Il va falloir récupérer et voir les forces en présence. Nous avons aussi la possibilité d’offrir du temps de jeu aux joueurs issus de l’entraînement, comme aujourd’hui. Nous essayons de travailler sur l’intelligence collective.