Divertissement

Arielle Dombasle s’amuse autant qu’elle s’amuse, hier dans « Quelle heure ! »

Invité de Léa Salamé, ce samedi 25 mai, pour évoquer la sortie deICÔNESson nouvel album, l’égérie française maîtrise cet art de la répartie

Chacune de ses apparitions à la télévision est comme un régal. Un doux plaisir dont elle ravit l’assemblée en faisant semblant de n’être rien alors qu’on ne peut qu’imaginer qu’elle en profite elle-même, sans y penser moins. Maîtresse du deuxième et troisième degré (voire plus), Arielle Dombasle était l’invité de Léa Salamé ce samedi 25 mai dans « Quelle heure ! ».

Venez présenter ICÔNESson nouvel album conçu comme autant d’hommages aux figures féminines qui l’ont toujours accompagné, comme Barbie, poupée mannequin aux destins multiples, Marilyn Monroe ou encore Marlene Dietrich, « l’artiste et influenceur total »comme l’a décrit Léa Salamé, a répondu aux questions de l’assemblée et aux commentaires des messieurs présents sur le plateau avec la candeur bienveillante qui la caractérise.

Tout d’abord, des images de vidéos de sa vie quotidienne qu’elle publie de temps en temps sur Instagram, du jardin de sa maison mexicaine au chaton qu’elle a ramassé dans la rue… Puis quelques extraits des clips qu’elle a réalisés avec des chansons de son nouvel album… Enfin les questions, dont certaines nous semblent tourner autour du pot de son éventuel ridicule. Léa Salamé, Laurent Luyat, Gérard Holtz ou Christophe Dechavanne qui lui demande, d’un ton un peu niais, si le petit chat a été retrouvé avenue Foch.

« Je ne me considère pas du tout comme un influenceur. Pour moi, ce sont des cartes postales que j’envoie à mes amis. Et je dis ce qu’est ma vie, Elle répond. A propos de Mistigri (le jeune félin), elle avoue ne souffrir que d’une seule addiction. « Chaque jour, sur mon téléphone, je regarde une heure de vidéos de sauvetage d’animaux ». A la question de la présentatrice sur une éventuelle autocensure, elle répond qu’elle ne voit aucune raison de s’autocensurer.

« C’est comme si vous censuriez une carte postale. Ce qui pour certains peut paraître désuet, kitsch, trop sentimental. Ça me paraît ridicule, toutes ces petites images… ». Et Laurent Luyat l’interrompt : « Elle met le paquet en fait Arielle ». Et Dechavanne propose : «C’est explosif et original». Et le show continue autour d’un autre extrait de son disque, la pochette de Fièvrepuis les nombreuses légendes qui l’entourent.

De l’habitude qu’elle avait enfant de danser dans des chapelles désaffectées, de son amour pour la Vierge Marie, de la perte de sa mère alors qu’elle n’avait que 10 ans, à cette réflexion – encore une – de Christophe Dechavanne, lui reprochant gentiment pour s’être laissé maltraiter dans « Les Grosses têtes », un spectacle auquel ils participent parfois ensemble. « Oh non, non, non, tu sais, pour moi, Les grosses têtesJe n’ai pas fait de psychanalyse parce que je vais à Grosses têtes« .

Chacune de ses réparties la rend plus attractive et offre à ses interlocuteurs une nouvelle « punchline ». Enfin, vint l’évocation de sa propre maternité. « Je n’avais pas d’enfants et c’est une décision que j’ai prise très, très jeune, pour n’abandonner personne. Ce sont des décisions que nous prenons du plus profond de notre être. Je ne sais pas. Je me suis toujours dit : je serai une femme qui n’aura pas d’enfants. Et je m’y suis tenu. Et la pression sociale est terrible. A tous les âges de ma vie, les gens m’ont dit mais Arielle, tu es folle, pourquoi… C’est un très gros tabou.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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