Argentine : décision imminente pour les rugbymen Hugo Auradou et Oscar Jegou
La victime, qui avait rencontré les joueurs dans une boîte de nuit, a déclaré avoir été violée et agressée dans leur chambre. Les accusés reconnaissent avoir eu des rapports sexuels mais affirment qu’ils étaient consentis et nient toute violence.
L’avocat des joueurs de rugby confiant
Jegou et Auradou, écroués après leur arrestation le 8 juillet, sont assignés à résidence depuis le 17, une mesure qui prend fin lundi en fin de journée.
Le magistrat doit donc « décider s’il convient ou non de convoquer une audience pour demander le maintien en détention préventive », à défaut de quoi les joueurs seraient libresalors que l’enquête se poursuit, ont expliqué les avocats à la presse jeudi à l’issue des auditions des deux Français.
Après ces audiences de plus de cinq heures, leur avocat argentin, Rafael Cuneo Libarona, s’est dit « confiant » que les Français « retrouveront rapidement leur liberté ».
« Retour en France » ?
Pour moi Cuneo, Leur libération signifie « le retour en France » pour qu’ils puissent « recommencer à travailler »c’est-à-dire jouer au rugby professionnellement. Sans que cela ne change leur statut d’accusé.
Cependant, M. Cuneo Libarona a estimé que l’enquête « pourrait être achevée en deux mois »,
Pour Me Natacha Romano, avocate de la partie plaignante, la Un schéma « logique et cohérent » serait que les joueurs restent en Argentine.
S’ils devaient être libérés, « Nous pourrions demander des mesures pour les empêcher de quitter le pays »a ajouté jeudi son collègue Mauricio Cardello, autre avocat du plaignant.
Lors des audiences, des questions ont été posées sur le consentement ou non. Les joueurs « n’ont jamais été en mesure de répondre s’ils avaient demandé à la victime si elle était d’accord ou non », a noté Me Romano.
Des extraits ont fuité
Des messages audio sont également apparus lors des audiences, échangés par la plaignante avec une amie dans les heures qui ont suivi les faits ; « plusieurs (messages) WhatsApp dans lesquels elle parle en bien » des joueurs, a précisé Me Cuneo Liberona. Entendue mardi, la plaignante a « pu expliquer très calmement » ces messages, a commenté son avocat.
Certains extraits présumés de ces enregistrements audio ont fuité dans les médias argentins, les avocats n’ayant pas répondu aux demandes de l’AFP d’authentifier leur contenu.