REPORTAGE – A l’occasion du lancement d’une visite virtuelle donnant accès pour la première fois à ces deux kilomètres de galeries qui font fantasmer la ville depuis des siècles, Le Figaro plongé dans les entrailles de Lugdunum.
Le Figaro Lyonnais
Même derrière son écran, les gravures en lettres romaines révélées par la lumière jaune d’une lampe de poche numérique saisissent les tripes et décuplent l’envie de percer. « Le secret le mieux gardé de Lyon »Les mystérieuses arêtes de poisson de la colline de la Croix-Rousse sont désormais accessibles à tous grâce à une visite virtuelle mise en ligne mercredi 17 septembre par le service archéologique de la mairie de Lyon. L’idée avait été soumise lors des consultations du budget participatif, en début de mandat. Elle a reçu un large soutien et un budget municipal de 250.000 euros, pour rendre accessibles à tous ces galeries de deux kilomètres de long, dont la fonction n’a jamais été établie avec certitude.
« Les arêtes de poisson sont uniques dans le monde antique »remplace Yasmine Bouagga, maire écologiste du 1euh arrondissement. Leur utilisation est méconnue, ce qui a inspiré des légendes urbaines, des histoires et une curiosité populaire très intense.
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