Arcom saisie après les propos de Mathieu Kassovitz

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«  Je pense que la pollution n’existe pas » : c’est la théorie climato-sceptique affirmée par Mathieu Kassovitz sur France Inter dans l’émission «  Zoom zen zoom »Lundi 30 septembre. Des commentaires scientifiquement faux sur le changement climatique qui ont fait sourire les chroniqueurs. Sur le plateau : pas de contradiction. Au contraire, le journaliste Matthieu Noêl répond que «  c’est compris ». Un comble pour l’association QuotaClimat, engagée pour un meilleur traitement des questions écologiques dans les médias, qui a annoncé le 6 octobre qu’elle allait saisir l’Autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique (Arcom) «  par manque d’honnêteté et de rigueur des informations ».

Invité de l’émission «  Zoom zen zoom » pour la promotion de sa comédie musicale DétesterMathieu Kassovitz détaille pendant deux minutes son approche de la pollution. «  La théorie de l’acteur est la suivante : la pollution émanant de composants déjà présents sur Terre, elle est le fruit de l’imagination. La Terre finira par les assimiler. Que les hommes soient des victimes ? Ce n’est pas un problème »écrit QuotaClimat dans un fil de discussion publié sur X, dans lequel l’association prend le temps d’expliquer pourquoi la théorie des acteurs n’est pas claire. «  Mathieu Kassovitz suggère qu’il n’existe ni individus, ni organisations particulièrement responsables, ni solutions au problème de la pollution. C’est une opinion qui contredit à la fois les faits scientifiques établis et la dignité des populations. »

Et d’ajouter : «  Ce qui pose problème, ce n’est pas que ces propos soient tenus, c’est qu’ils soient sans contradiction. » L’émission du lundi 30 septembre a également suscité de nombreuses réactions chez les auditeurs recensés par le médiateur de Radio France. En colère, ils ne comprennent ni les propos de Mathieu Kassovitz, ni la passivité des chroniqueurs. «  Vos journalistes ont la responsabilité de ne laisser personne dire quoi que ce soit (…) Je suis consterné par ce niveau d’ineptie »écrit l’un d’eux.

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