Après la victoire 4-1 et la qualification du Paris Saint-Germain sur la pelouse du FC Barcelone, mardi soir, la presse catalane a rapidement pointé du doigt l’arbitrage et notamment la décision d’exclure Ronald Araujo en première période.
C’est une élimination qui se passe mal. Parce que le FC Barcelone avait l’avantage avant le match retour, l’espoir d’atteindre le dernier carré de la Ligue des Champions était vivant. Mais il a été balayé par le Paris Saint-Germain mardi soir à Montjuic. « Le PSG, l’arbitre et les erreurs réveillent le Barça de son rêve européen », écrivait le média catalan Sport après la défaite (1-4).
Les décisions d’Istvan Kovacs sont ainsi clairement pointées du doigt. On parle de l’arbitrage qui serait « très sévère en excluant Araujo ». Le quotidien regrette que l’arbitre n’ait pas consulté les images avant de confirmer sa décision. Mundo Deportivo, un autre journal catalan, va dans le même sens : il insiste sur le fait que « l’exploit a été très serré » mais souligne « un arbitrage suspect ».
« Dembélé a fait taire les sifflets »
« Une décision très sévère a ressuscité le Paris Saint-Germain, qui avait débuté aussi impuissant que le match aller, poursuit Mundo Deportivo. « Barcola est tombé de manière théâtrale. » Le média assure cependant que le penalty sifflé sur Dembélé était « clair et absurde », regrette le geste de João Cancelo et reconnaît que « Dembélé a fait taire les sifflets ».
Mais une autre décision peine à passer. « L’arbitre n’a alors pas donné de penalty pour le contact de Vitinha avec Gündogan et à la fin du match, il a distribué des cartons à gauche et à droite », écrit Mundo Deportivo. Le léger contact entre le Portugais et l’Allemand, à 3-1 pour le PSG, a été un mini tournant dans le match. Sport parle d’un penalty « raté par la VAR ».
Sport est même allé jusqu’à remettre en cause la célébration de Kylian Mbappé sur le troisième but parisien. « L’attaquant français a dépassé les limites du terrain. » Le numéro 7 du PSG ayant déjà pris un jaune, le quotidien estime qu’il aurait pu être exclu : « Les joueurs ont le droit de faire la fête mais doivent le faire avec modération ». Probablement un peu tiré par les cheveux.