Araujo vs Gündogan… Le vestiaire du Barça se fissure après l’échec face au PSG
Nous ne disons pas que le groupe barcelonais ne vit pas bien. Simplement qu’il a connu des jours meilleurs. L’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, mardi à domicile (1-4), après la victoire à l’aller à Paris (2-3), a visiblement laissé des traces du côté des Blaugrana.
Ce jeudi, Ronald Araujo a été interrogé sur les propos d’Ilkay Gündogan après le match. Le milieu allemand s’est montré très critique (sans le nommer) à l’égard du défenseur uruguayen, expulsé dès la 29e minute pour une faute sur Bradley Barcola, un événement qui a changé le cours de la double confrontation.
« Dans ces moments cruciaux, il faut être sûr de pouvoir récupérer le ballon », a déclaré le milieu allemand, déplorant un carton rouge qui a « tué » le Barça. « Si vous n’y parvenez pas, vous devez laisser passer le joueur. » Toujours sans les évoquer, l’ancien homme de Manchester City avait aussi critiqué Robert Lewandowski (pour son « marquage aérien » sur le but de Vitinha) et João Cancelo (pour le penalty encaissé en taclant Ousmane Dembélé).
« J’ai des codes et des valeurs »
« Je préfère garder pour moi ce que je pense des déclarations de Gündogan », a réagi Araujo, interrogé par des journalistes espagnols, alors qu’il présentait un livre dans la capitale catalane au profit d’une fondation contre les cancers infantiles. « J’ai des codes et des valeurs, je pense qu’il faut les respecter. » Relancé par un collègue intrépide, le défenseur du peroxyde a simplement lâché : « J’ai déjà répondu à cette question. »
On peut penser que les « valeurs » en question consistent à laver le linge sale en famille plutôt que de l’étendre en public, dans la zone mixte du stade de Montjuïc par exemple.
Rendez-vous dimanche pour le Clasico
Jules Koundé avait déjà réagi en direction d’Araujo mercredi, au lendemain du match. « D’ailleurs, on gagne comme une équipe et on perd aussi comme une équipe, toujours », a glissé l’arrière droit français sur Instagram, après avoir confié son « immense déception ». Trois coéquipiers, Sergi Roberto, Marcos Alonso et Vitor Roque, avaient soutenu la publication de l’ancien Bordelais.
Gündogan, défendu de son côté par son épouse, risque de se sentir un peu seul dans le vestiaire du Barça dans les prochains jours. Un bon résultat lors du Clasico dimanche à Madrid pourrait cependant contribuer à alléger cette ambiance pesante.