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Ce lundi 15 avril 2024 marquera le retour de la pluie et des températures plus froides en France.
MÉTÉO – Il va falloir vite oublier les températures estivales ce week-end. Samedi, il faisait notamment plus de 30°C dans le sud-ouest et dans le Var, alors que la France a connu sa journée la plus chaude jamais observée avant le 15 avril, avec une température moyenne qui s’est établie à 17,8°C.
Mais ce lundi 15 avril, changement radical de décor. La pluie reviendra notamment sur de nombreuses régions. Des averses pouvant être orageuses sont attendues du centre-est au nord-est dans la matinée, et des précipitations affecteront jusqu’au sud-ouest, non épargné par la chaleur de ce week-end.
Autre type de désagréments : trois départements du nord du pays seront placés en alerte orange au vent ce lundi, a prévenu Météo-France : la Somme, le Pas-de-Calais et le Nord. « Un fort coup de vent » affectera cette région, de la fin de la matinée jusqu’à la fin de la journée, « avec des rafales autour de 90/100 km/h voire parfois 110 km/h ». Un phénomène lié au passage d’une perturbation appelée Renata, a expliqué le prévisionniste.
Derrière ce trouble, « des averses affectent la région au cours de l’après-midi et en début de soirée » et peut être associé « à des rafales d’environ 80/90 km/h »» a ajouté l’organisme national de prévision.
Des gelées redoutées par les agriculteurs
Mais l’événement le plus marquant des prochains jours concernera le mercure. A partir de ce lundi, la baisse des températures sera remarquable un peu partout en France et elle se poursuivra toute la semaine.
Cela peut s’expliquer par un phénomène atmosphérique : la masse d’air anormalement chaude pour la saison sera totalement balayée en moins de 48 heures, indique le site Météo-villes.com. Dans le quart nord-est, cette semaine, les températures pourraient même être de 4 à 6°C inférieures aux moyennes de la mi-avril.
Et un retour du gel est même annoncé pour mercredi, avec une extension à de nombreuses régions d’ici vendredi, selon l’agrométéorologue Serge Zaka. Ces éventuelles gelées devraient toutefois rester faibles, autour de 0 à -2°C selon les projections actuelles.
Toutefois, si ces gelées restent classiques durant cette période, un problème devrait se poser cette année. En effet, du fait des conditions douces cet hiver et des conditions chaudes du début du printemps, le réveil de la nature a été accéléré.
Résultat : la floraison des plantes est bien supérieure à la moyenne. Et désormais, tout gel d’ici la mi-mai pourrait les fragiliser sérieusement et avoir des conséquences néfastes sur l’agriculture, comme ce fut le cas en avril 2021, rappelle Serge Zaka. Cette année-là, le gel provoque la plus grande catastrophe agricole de l’agriculture moderne avec deux milliards d’euros de pertes.
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