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Après un été cauchemardesque, les Girondins de Bordeaux ont débuté leur saison en National 2


Guillaume Drechsler // Crédit photo : NICOLAS TUCAT / AFP

Les Girondins de Bordeaux ont débuté leur saison en National 2, conséquence d’un été chaotique avec un redressement judiciaire, une perte du statut professionnel et une rétrogradation administrative en National. L’équipe bordelaise a retrouvé les terrains face à Poitiers avec un match nul, disputé à huis clos pour des raisons de sécurité au stade Sainte-Germaine du Bouscat.

Comme au bon vieux temps, les joueurs des Girondins de Bordeaux sont arrivés en bus au stade, accueillis par les supporters. Après la tempête, le calme. Un match délocalisé en raison du conflit avec l’exploitant du stade Matmut Atlantique, où évoluent habituellement les Girondins.

« Partout, tout le temps, nous serons là »

Un match sans aucun spectateur, même si certains ont tenté de contourner le huis clos en se plaçant sur la voie ferrée, en hauteur, ou en se postant sur les murs qui entourent le stade. Comme Adrien : « Dès que le ballon est à gauche ou devant, je ne le vois pas ». Confinés à l’extérieur en raison du huis clos, ils voulaient marquer les esprits. Parmi eux, Vicky et Nando avaient à cœur d’être là : « C’est important de montrer qu’on est toujours là malgré la situation catastrophique. On défendra toujours le club où qu’il soit. Il fallait être là. Je n’aurais jamais pensé qu’on en arriverait là. C’est dur ».

« On est un peu dans le déni, on a du mal à y croire et même à penser que c’est réel. On est toujours Bordeaux, on sera là quoi qu’il arrive et on espère écrire une autre partie de l’histoire. Partout, tout le temps, on sera là ». Les supporters bordelais se retrouveront ce dimanche aux abords de l’ancien Parc Lescure, l’antre historique des Girondins de Bordeaux.

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Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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