Après son refus d'être candidate en Isère, Lucie Castets s'exprime à Paris Match
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Après son refus d’être candidate en Isère, Lucie Castets s’exprime à Paris Match

Après son refus d’être candidate en Isère, Lucie Castets s’exprime à Paris Match

Elle est arrivée un peu sur la pointe des pieds, entourée de Marine Tondelier. À Épinal, l’arrivée de Lucie Castets dans les « universités rurales écologiques » a certes attiré du monde vers l’espace Cours, mais on était loin de l’effervescence estivale, où chacun de ses déplacements se faisait au son de standing ovations.

Le motif de la visite du « candidat » du PFN pour Matignon, ce samedi après midi, dans les Vosges ? Participez à une table ronde : « Redynamiser les territoires par le service public. »

Hier, c’était sa candidature potentiellelors des prochaines élections législatives partielles en Isère qui a été « dévitalisé ». La raison de son renoncement est un secret de polichinelle. Lucie Castets n’a pas souhaité siéger dans le groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale. LFI le voulait ardemment, car l’ancien député démissionnaire était issu de ses rangs.

Le reste après cette annonce

Je vais en profiter pour me reposer un peu…

Lucie Castets

Renonce-t-elle pour autant à s’impliquer dans le suffrage ? Va-t-elle étudier d’autres pistes pour les établissements locaux ? « Ce n’est pas un métier comme les autres, député », a-t-elle déclaré à Paris Match. Les militants le voulaient mais je ne suis pas aux aguets. Je voulais vraiment participer aux élections, je pense que c’est super important, j’étais prêt à y aller. C’est dommage que nous n’ayons pas réussi. Mais je vais en profiter pour me reposer un peu… »

Sans fonction élective, sa position dominante – ou le lien du PFN, c’est selon – est affaiblie. Une élection n’est-elle pas la condition essentielle de son ancrage politique ? « Ce serait bien mais il y a plein d’autres manières de faire de la politique », renchérit Lucie Castets. Il y a beaucoup de choses à faire quand on n’est pas élu… »

Le trentenaire réfute avoir une « ambition personnelle » et ne veut pas « peser par principe ». Il y a une multitude de choses à faire au nom de l’unité. Les gens s’attendent à ce que le NFP continue à vivre. »

La fin de ses ambitions pour Matignon ?

Et si le gouvernement Barnier tombe, sera-t-elle toujours la candidate naturelle du PFN à Matignon ? « J’ai déjà dit qu’on était passé à une autre séquence. Nous sommes dans une phase d’opposition, je travaille avec les parlementaires pour faire du fond. Et avec la société civile organisée, cela continue également. Si la question se pose à nouveau d’être Premier ministre, et s’ils croient que je fais partie de la solution, je serais prêt à jouer ce rôle. Mais s’ils sont d’accord sur un autre nom, ça me va… »

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