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Après son échec en Australie, Naval Group va-t-il vendre douze sous-marins au Canada ?

Après son échec en Australie, Naval Group va-t-il vendre douze sous-marins au Canada ?

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Dans Septembre 2021L’Australie a rompu unilatéralement le contrat signé avec la France et Naval Group pour la construction de douze sous-marins à propulsion conventionnelle afin de rejoindre les États-Unis et la Grande-Bretagne dans l’alliance Aukus. C’est le début d’une longue crise qui hante encore le camp français.

Depuis, cette dernière s’est relevée et a retrouvé de la vigueur. Naval Group est sur le point de signer un contrat de plusieurs milliards d’euros pour la construction de quatre sous-marins de la classe Barracuda aux Pays-Bas.

L’industriel La France a également validé la livraison de deux sous-marins Scorpène à l’Indonésie et est en passe de le faire pour trois autres unités à l’Inde.

Dans ce contexte plutôt flatteur, même s’il n’est pas question d’en parler officiellement, L’industriel français a également d’autres fers au feu. Et surtout le Canada.

Un avant-goût de revanche contre l’Australie

Cette problématique vient de prendre un nouvel essor avec une annonce – officielle cette fois-ci – de Gouvernement canadien Pour l’acquisition prochaine de douze sous-marins à propulsion conventionnelle pour remplacer ses quatre navires vieillissants de la classe Victoria.

Le Canada, qui possède le plus long littoral au monde, a besoin d’une nouvelle flotte de sous-marins. Cette nouvelle flotte permettra au Canada de protéger sa souveraineté dans un monde en évolution et d’apporter des contributions précieuses et de haut niveau à la sécurité de nos partenaires et alliés de l’OTAN.

Bill Blair, ministre de la Défense nationale, dans une déclaration publiée lors du sommet de l’OTAN à Washington cette semaine

Ce marché juteux estimé au moins 60 milliards de dollars canadiens (NDLR : 40 milliards d’euros) suscite évidemment beaucoup d’intérêt de la part des chantiers navals du monde entier. Et bien sûr, de Naval Group.

Nul doute que l’industriel français a les atouts pour se lancer dans la course. Avec un Barracuda à son catalogue capable de s’adapter à la demandeil propose un sous-marin haut de gamme.

Son succès prévu aux Pays-Bas est en tout cas une excellente publicité. Après les douze sous-marins « envoyés » en Australie, il y aurait un air de vengeance pour vendre douze unités neuves à l’autre bout de la planète…

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