Après sept ans d’exil, le leader indépendantiste Carles Puigdemont est de retour en Catalogne
L’élu risque d’être arrêté très prochainement, la police devant se conformer au mandat d’arrêt émis contre lui.
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Ses premiers mots à la foule ? « Vive la Catalogne libre ! » Après sept ans d’exil en Belgique et en France, le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont est arrivé jeudi 8 août à Barcelone. Toujours visé par un mandat d’arrêt en Espagne pour son rôle dans la tentative de sécession avortée de 2017, l’homme politique du parti Junts per Catalunya n’a pas choisi cette date au hasard. Jeudi, le Parlement catalan doit élire le nouveau président de l’exécutif régional.
Carles Puigdemont a annoncé à plusieurs reprises son intention de voter à ce scrutin, tandis que le socialiste Salvador Illa est assuré de sa victoire en vertu des négociations entre les partis. S’il est effectivement élu, ce dernier deviendra le premier président de l’exécutif catalan depuis 2010 ne pas venir des rangs d’un parti nationaliste. Devant des milliers de partisans, Carles Puigdemont a pris la parole lors d’un rassemblement organisé près du Parlement, sous les acclamations d’une foule qui scandait « Président, Président ! »
Malgré une loi d’amnistie négociée par le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, en échange du soutien de Junts per Catalunya à son gouvernement, Carles Puigdemont risque d’être arrêté très prochainement, la police devant se conformer au mandat d’arrêt émis contre lui. Ce probable L’arrestation de Salvador Illa pourrait faire dérailler, ou du moins retarder, le processus d’investiture de Salvador Illa comme nouveau président de la Generalitat. Le secrétaire général de Junts per Catalunya, Jordi Turull, a annoncé qu’il demanderait la suspension de la séance d’investiture si Carles Puigdemont était emmené par la police.