Après sa démission, le chef du renseignement militaire israélien « demande pardon »
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Après sa démission, le chef du renseignement militaire israélien « demande pardon »

Après sa démission, le chef du renseignement militaire israélien « demande pardon »

Le général de division Aaron Haliva est le premier responsable civil ou militaire israélien en fonction le jour de l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien, qui a pris Israël complètement par surprise, à demander pardon.

« Le 7 octobre (…) en ce jour amer et sombre qui pèse sur mon cœur, ma conscience et mes épaules chaque jour et chaque nuit depuis lors, et pèsera jusqu’à mon dernier jour, nous n’avons pas été à la hauteur de notre serment sacré », a déclaré l’officier lors d’une cérémonie de passation de pouvoirs au siège d’Aman à Herzliya, dans le centre d’Israël. « Des excuses ne régleront rien et ne consoleront ni ne ramèneront les proches qui ont payé le prix le plus élevé, mais il faut le dire (…) : en mon nom et au nom de toute la branche du renseignement, je demande pardon », a-t-il ajouté, ne pouvant retenir ses larmes avant de transmettre ses fonctions au général de division Shlomi Binder.

 » Responsabilité « 

L’armée a annoncé en avril que le général Haliva avait demandé à être démis de ses fonctions, invoquant la « responsabilité » de l’échec de son département à empêcher l’attaque du 7 octobre, et que l’état-major avait convenu qu’il « prendra sa retraite… une fois son successeur nommé ».

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne s’est jamais officiellement excusé pour l’échec de son gouvernement et de l’appareil sécuritaire du pays à empêcher l’attaque la plus meurtrière sur le sol israélien depuis sa création en 1948.

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