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après que l’agent immobilier a porté plainte, ils ont manifesté devant sa porte à Hasparren

Des gendarmes ont pris position devant l’agence immobilière Puyo, à Hasparren, ce samedi matin. Quelque 70 personnes se sont rapidement rassemblées devant eux, à l’appel du collectif Arberoa Lurra Etxebizitza (1). Depuis six mois, ils dénoncent la « vente spéculative » de la maison Etxexuria à Ayherre.

Un bien confié par son propriétaire à l’agent immobilier local et pour lequel un acheteur…

Des gendarmes ont pris position devant l’agence immobilière Puyo, à Hasparren, ce samedi matin. Quelque 70 personnes se sont rapidement rassemblées devant eux, à l’appel du collectif Arberoa Lurra Etxebizitza (1). Depuis six mois, ils dénoncent la « vente spéculative » de la maison Etxexuria à Ayherre.

Un bien confié par son propriétaire à l’agent immobilier local et pour lequel un acheteur a fait une offre d’environ un million d’euros. Ce n’est pas la première fois que les militants pour des terrains et des logements accessibles expriment leur colère contre l’intermédiaire. Il a également porté plainte contre eux, après un premier affrontement.

C’était en janvier. Une soixantaine de manifestants avaient « envahi pacifiquement les bureaux » de l’agence immobilière, selon leur description de l’épisode. Ils ont porté leurs doléances auprès des professionnels chargés de vendre Etxexuria. Le bâtiment, « acheté en 2017 pour 250 000 euros, perdant sa vocation agricole lors de sa rénovation, a été mis en vente en 2023 au prix de 1,6 million d’euros (2). » Avant négociation, donc.

Ironie et colère

Ils critiquent un montant « exorbitant », qui contribue à tirer le marché à la hausse. Et compliquer l’accès au logement pour les ménages communs. Arberoa Lurra Etxebizitza désigne dans la figure de l’agent immobilier l’un des « responsables de la crise immobilière et foncière », aux côtés des « vendeurs spéculatifs » et des « acheteurs fortunés ».

Nous faisons un avis de valeur mais les propriétaires ne nous suivent pas forcément. En fin de compte, ils décident du prix

Après le passage des manifestants par son agence immobilière, Jean-Michel Puyo a porté plainte pour intrusion et « occupation frauduleuse » du fonds de commerce, « dégradations ou dégradations volontaires » et « vol en séance ». « Vol de télécommande », s’en prennent les membres du collectif qui plaisantent sur « des événements très graves ». Joint par « Sud Ouest », le plaignant ne veut pas rire : « Ils ont volé une télécommande. Ils ont démonté mes porte-affiches, ils en ont endommagé certains. J’ai 1 500 euros de dégâts après leur passage. J’ai des citations qui le prouvent. Qui va payer pour ça ? »

Enquête préliminaire

Jean-Michel Puyo décrit ses adversaires qui « s’assoient, se servent du café, écrivent des choses désagréables dans le journal d’un vendeur… » Le dirigeant insiste : sa profession ne peut pas à elle seule guider le marché immobilier. « On valorise les biens en regardant ce qui a été vendu aux alentours, on se fait un avis de valeur mais les propriétaires ne nous suivent pas forcément. En fin de compte, ce sont eux qui décident du prix. Et quand on est vendeur, on ne brade pas pour défendre le Pays Basque. »

Deux personnes présentes lors de l’action de janvier ont été convoquées à la gendarmerie, dans le cadre de l’enquête préliminaire sur les événements de janvier. Arberoa Lurra Etxebizitza considère la plainte comme une manière d’« intimider » le collectif. Mais prévient qu’il restera « mobilisé et déterminé ».

(1) Les terrains et maisons d’Arberoue.
(2) Une annonce sur le site bellesdemeures.com le propose à 1,49 millions d’euros.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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