La Fédération française de taekwondo (FFTDA) a annoncé mardi l’élection de Hassane Sadok à sa tête. L’organisme était sans président depuis plus d’un an.
Sans président depuis plus d’un an après l’annulation judiciaire d’un premier vote pour irrégularités, la Fédération française de taekwondo (FFTDA) a annoncé mardi l’élection de Hassane Sadok à la tête de l’instance.
A un mois et demi des Jeux olympiques, le taekwondo français a enfin un président, après l’élection ce week-end de « Hassane Sadok à la présidence de la Fédération française de taekwondo et disciplines associées (FFTDA), avec l’ensemble de son comité directeur », indique le fédération dans un communiqué.
« Hassane Sadok, président d’université, investi dans le taekwondo depuis plus de 24 ans, a obtenu 87,67 % des voix » précise la fédération sur son site Internet.
La fédération est dans l’impasse depuis de nombreux mois
La fédération de taekwondo traverse depuis plus d’un an une crise de gouvernance. Saisi par des clubs dissidents, la justice avait en effet annulé en mai 2023 l’élection de M. Sadok à la tête de l’instance intervenue trois ans plus tôt en raison de plusieurs irrégularités.
La Fédération est alors placée sous l’autorité d’un administrateur judiciaire chargé d’organiser la tenue de nouvelles élections. Mais la légalité de ce processus avait elle-même été contestée par un mouvement d’opposition, laissant la Fédération dans une impasse.
Rappelant l’annulation de l’élection de mai 2023, la Fédération a estimé mardi que « cette décision (avait) été prise sous l’impulsion de quelques clubs dissidents, minoritaires au sein du taekwondo français, qui ont tout fait pour paralyser la fédération en la quittant ». sans direction à un an des Jeux Olympiques, au détriment des seules victimes de leurs actes : les athlètes.