À l’été 2023, la Russie a déployé des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, son plus proche allié et pays voisin de l’Union européenne. Des armes qui restent sous contrôle russe.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 1 min
L’exercice doit permettre de vérifier le degré de « préparation » du pays. Quelques heures après que Moscou a ordonné des exercices nucléaires impliquant des troupes basées près de l’Ukraine, la Biélorussie a déclaré mardi 7 mai avoir entrepris « une vérification » de ses forces armées et de ses « lanceurs d’armes nucléaires tactiques », selon un communiqué de presse du ministère biélorusse de la Défense.
« Dans le cadre de cet événement, une partie des forces et des moyens aéronautiques sont redéployés sur un aérodrome de réserve »a souligné le chef d’état-major des armées, le général Victor Goulevitch, cité dans ce communiqué. « Une fois ce redéploiement réalisé, nous aborderons les questions liées aux préparatifs en vue de l’emploi d’armes nucléaires non stratégiques », il a continué.
Un exercice « synchronisé » avec l’allié russe
Cité par l’agence de presse officielle Belta,le secrétaire du Conseil de sécurité biélorusse, Alexandre Volfovitch a, pour sa part, précisé que cet exercice serait « synchronisé » avec Moscou et impliquera « tout d’abord »du côté biélorusse, les systèmes Iskander et les avions Su-25.
À l’été 2023, la Russie a déployé des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, son plus proche allié et pays voisin de l’Union européenne, tandis que le président russe Vladimir Poutine a soufflé le chaud et le froid sur un éventuel recours à l’arme nucléaire depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022.
Lundi, le ministère russe de la Défense a annoncé l’organisation prochaine d’exercices visant à «maintenir la préparation» de l’armée pour protéger le pays, « en réponse aux déclarations provocatrices et aux menaces proférées contre la Russie par certains responsables occidentaux ».