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Après Mbappé, un autre joueur du PSG s’en prend à Al-Khelaïfi

Un joueur de l’effectif du PSG a vivement critiqué le comportement du président du club Nasser Al-Khelaïfi.

Nasser Al-Khelaifi n’a pas que des amis au sein de son club du PSG. Le dirigeant qatari s’est brouillé avec de nombreux salariés. Kylian Mbappé en fait partie bien sûr, mais il n’est pas le seul.

Parmi ceux qui nourrissent des griefs contre le NAK, il y a aussi Layvin Kurzawa. En fin de contrat, ce dernier n’a pas hésité à dire tout le mal qu’il pensait de son patron dans un entretien à L’Equipe.

« Le PSG m’a manqué de respect »

L’ex-Monégasque a été grassement payé pendant de nombreuses années au Parc. Mais, pour lui, l’argent ne fait pas tout et il aurait aimé être un peu plus respecté. « Je ne critique pas l’institution du PSG, mais oui, c’est la direction. Il y a eu un manque de respect à mon égard au cours de la dernière année et des années précédentes. Je ne veux pas entrer dans les détails mais il faut garder à l’esprit que j’ai passé neuf ans au club et que je n’ai eu aucun problème avec personne. Quand on voit comment ça s’est terminé avec Thiago Silva ou avec Edinson Cavani (parti à la fin de son contrat à l’été 2020), deux légendes… Je ne me compare pas à eux, loin de là, mais je les aime , j’ai toujours aimé le club. »

Kurzawa reconnaît avoir souffert au PSG.

Kurzawa reconnaît avoir souffert au PSG.

Kurzawa a également nié avoir donné la priorité à l’argent dans ses choix de carrière : « Ce n’était pas vraiment une question de salaire. Ils m’ont dit : « On t’envoie là-bas », c’est totalement différent. Ils ne m’envoient nulle part. En janvier, ils ont voulu me transférer au centre des Etats-Unis, dans l’Utah, histoire de me faire partir. Si j’avais été célibataire sans enfants, j’y aurais peut-être pensé, mais c’était un grand non. Dans ma carrière, j’ai fait des choix, qu’ils soient bons ou mauvais, je suis resté fidèle à mes positions. Les gens pensent que j’étais content de toucher mon salaire, mais ce n’était vraiment pas le cas. »

Aux yeux du grand public, Kurzawa était perçu comme un mercenaire en s’accrochant coûte que coûte à son contrat. Il a admis en avoir souffert dans sa vie personnelle : «J’aimerais avoir une vie tranquille. J’ai connu la paix à Londres, on pouvait sortir au parc sans être entouré de mauvaises personnes. À Paris, je dois constamment assurer la sécurité devant chez moi. En neuf ans, quelqu’un a tenté de nous voler trois fois. Ce n’est pas une vie. »

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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