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Après leur audition devant la justice argentine, les deux rugbymen français connaîtront bientôt leur libération

Mis en examen pour viol collectif aggravé lors de la tournée de l’équipe de France en Amérique du Sud, les deux joueurs de 21 ans sont assignés à résidence depuis le 17 juillet.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Rafael Cuneo Libarona et German Hnatow, avocats des deux rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, après leur audition devant le tribunal correctionnel de Mendoza (Argentine), jeudi 8 août 2024. (ANDRES LARROVERE / AFP)

« Nous avons demandé leur libération. » L’avocat argentin d’Hugo Auradou et d’Oscar Jegou, Rafael Cuneo Libarona, s’est exprimé jeudi 8 août, après plusieurs heures de dépositions de ses clients, au centre judiciaire de Mendoza.

Ces auditions, devant le procureur de la Brigade des infractions sexuelles et en présence des avocats des deux parties, étaient les premières pour les deux rugbymen français sur le fond du dossier, depuis leur arrestation il y a un mois. Les joueurs du XV de France, tous deux âgés de 21 ans, sont accusés de viol collectif aggravé par une Argentine de 39 ans, après une soirée en boîte de nuit dans la foulée du test-match des Bleus contre les Pumas.

Après neuf jours de détention, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été placés en résidence surveillée le 17 juillet et donc maintenus en détention provisoire. Alors que leur avocat se dit convaincu « qu’ils retrouveront rapidement leur liberté »au point de considérer leur « retour en France »l’avocate du plaignant, Natacha Romano, a déclaré que ce serait « logique et cohérent » que les joueurs restent chargés sur le sol argentin.

Ce même avocat a estimé que ces heures d’audiences permettaient de mettre au jour « les faits survenus et les faits rapportés par la victime, c’est-à-dire les confirmant ». Elle a cependant déploré un manque de clarté de la part des Français concernant le consentement de son client : Hugo Auradou et Oscar Jegou, selon elle, «« Je n’ai jamais pu répondre s’ils avaient demandé à la victime si elle était d’accord ou non. »

De leur côté, les joueurs du Stade Rochelais et de la Section paloise continuent d’affirmer que la relation sexuelle était consentie et de nier toute forme de violence, malgré les blessures constatées par les examens médico-légaux et les déclarations de la plaignante. Selon leur avocat, la justice argentine doit se prononcer d’ici lundi sur leur demande de remise en liberté.

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