Dimanche, le géopolitologue et fondateur d’IRIS s’est attiré de vives critiques après avoir publié un message sur le maire PS de Saint-Ouen, Karim Bouamrane. François Rebsamen a annoncé qu’il suspendrait sa collaboration avec le think tank et annulerait la 7e édition des « Internationales ».
Dans un communiqué publié ce lundi 21 octobre, François Rebsamen, le maire de Dijon, a annoncé que sa ville annulait la 7e édition du « International » – un cycle de conférences et débats organisé chaque année dans la ville – prévu les 22 et 23 novembre après les propos polémiques tenus par le géopolitologue Pascal Boniface. Il a également précisé qu’il suspendait la collaboration de sa ville avec l’Institut de recherches internationales et stratégiques (IRIS), l’un des principaux think tanks français, fondé et dirigé par le chercheur.
« M. Les propos de Boniface à l’égard du maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, le qualifiant de « musulman d’apparence », s’opposent aux valeurs d’inclusion et de respect mutuel que défend la Ville de Dijon. « , est écrit dans le communiqué de presse. « De tels propos, qui contribuent à l’affectation et à la division identitaire, sont inacceptables et ne reflètent en aucun cas l’esprit d’ouverture, d’universalisme et de dialogue que nous souhaitons promouvoir au sein de notre communauté »c’est précisé.
Dimanche, le chercheur géopolitique Pascal Boniface s’est attiré de vives critiques en utilisant l’expression «Musulman d’apparence en commentaire d’une vidéo concernant le maire socialiste de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, qui a choisi de ne pas s’exprimer sur le conflit au Moyen-Orient dans une émission. « Honnêtement, je m’interroge sur cet homme que je ne connais pas personnellement. Est-il un exemple de méritocratie ? Tellement bien joué ! Ou exploité comme un musulman apparemment musulman qui ne critique pas Netanyahu et bénéficie donc d’une grande promotion médiatique. »a écrit le patron d’IRIS.
Figure montante du PS et membre de l’aile du parti opposé à l’alliance avec la France Insoumise (LFI), Karim Bouamrane s’est lui-même indigné d’être qualifié de musulman. « d’apparence ». « Après 30 ans d’engagement à gauche, élu à la République depuis 1995, c’est ainsi qu’un chercheur me qualifie et se disqualifie définitivement. La lutte contre l’essentialisation continue ! Vive la République ! Vive la France ! »a écrit à propos de X le maire de Saint-Ouen, d’origine marocaine et dont le nom avait circulé pour Matignon après les élections législatives du 7 juillet.
Face à la polémique, le chercheur s’est excusé ce lundi matin sur X, regrettant l’usage maladroit de l’expression « musulman d’apparence ». Il explique avoir supprimé le tweet « tout en maintenant les questions fondamentales posées face au silence concernant une situation inacceptable à Gaza où le risque de génocide est chaque jour plus évident ».