Après les JO de Paris 2024, Los Angeles 2028, un certain Jeux-ne-sais-quoi – Libération

Après le succès de ces JO de Paris qui s’achèvent ce dimanche 11 août, la ville californienne, qui reste secrète sur les détails de son organisation, espère porter le poids grâce à d’importants investissements, notamment dans les transports.

La barre est haute. Après les Jeux de Paris 2024, tous les regards sont tournés vers Los Angeles. La ville californienne doit accueillir les Jeux olympiques dans quatre ans, en 2028, et la capitale française s’est rendu la tâche un peu plus difficile. A Los Angeles, pas de tour Eiffel derrière les terrains de beach-volley, pas de château de Versailles comme décor des épreuves équestres ou de Grand Palais comme hôte de l’escrime. La ville n’a pourtant rien à se reprocher : elle possède des stades, de longues plages sur la côte Pacifique bordées d’immenses palmiers et neuf lettres connues dans le monde entier : Hollywood. Pour l’heure, Los Angeles donne peu d’indices sur les préparatifs.

35 logos différents

Pour ses troisièmes JO après ceux de 1932 et 1984, Los Angeles ne prévoit rien de pérenne – ce qui est bon pour le portefeuille des organisateurs. Les épreuves devraient se dérouler dans 80 sites, dont environ un quart ont déjà été confirmés. Des stades, des terrains universitaires, un centre de congrès… et même des terrains à plus de 2 000 kilomètres, à Oklahoma City, pour le canoë et le softball. Pourquoi construire du neuf alors que les États-Unis ont déjà tout ? Certaines épreuves pourraient aussi se tenir à Santa Monica et Venice Beach, comme proposé dans la candidature