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Paris Éditorial
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Un buzz monumental et un performance pour la postéritéEn faisant irruption à la sortie de l’Académie française accompagnée de la Garde républicaine dans la nuit du 26 juillet, Aya Nakamura a donné corps à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Surtout après les critiques nauséabondes et les polémiques qui ont suivi les premières rumeurs sur sa présence au spectacle planétaire. Près d’un mois plus tard, l’artiste est revenue sur cette période lors d’un live TikToksans éviter aucun sujet.
De la controverse à la consécration
« Lorsque la controverse a éclaté, j’étais choquée », a-t-elle déclaré. Je ne savais pas ce que ça voulait dire…Le poids de l’événement… Je n’imaginais pas que c’était autant », poursuit la chanteuse.
Elle admet également qu’elle n’a pas immédiatement réalisé la pouvoir des symboles de sa collaboration avec la Garde républicaine. « On s’est bien amusé » pendant les répétitions, rembobine le chanteur de « Djadja », avant de confier n’avoir pris conscience de la puissance de cette association qu’en regardant une rediffusion. Un « banger », selon ses mots.
Mais si Nakamura a déclaré être « très fière » de sa performance, elle a également évoqué les semaines tendues qui ont précédé le grand jour. « Je pense, en toute honnêteté, qu’en tant qu’artiste, en tant que femme, en tant que personne noire, j’ai pris le relais de tout le monde (…) Certaines personnes ont vu en moi la caricature de femme noireavec ses intrigues multiples, juge-t-elle. Heureusement que je ne suis pas tombée sur tout, parce que franchement, j’aurais pu insulter les mères. »
La suite a donné raison aux organisateurs d’avoir coché son nom pour ce moment de l’histoire, tant ce passage a marqué les Jeux de Paris.
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