INTERNATIONAL – Sur son kayak jaune, Rahoul Bobe vient secourir les habitants de Dubaï coincés par les eaux, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article. Il fait partie d’un groupe de bénévoles qui parcourent les routes inondées à la recherche de personnes qui ont besoin d’aide. « Ici, tout est inondé, il y a des immeubles qui n’ont pas d’électricité, pas d’eau, les locataires n’ont pas de nourriture, c’est pour ça qu’on les aide »explique-t-il aux journalistes de Reuters qui l’accompagnent.
Malgré le retour du soleil, les Émirats arabes unis peinent à se remettre des pluies torrentielles qui se sont abattues sur le territoire le 16 avril. Plus de 250 millimètres de précipitations sont tombés en une journée, soit l’équivalent de deux années de pluie dans ce pays désertique. .
« On a appelé Dewa (l’agence de Dubaï qui gère l’eau et l’électricité), on a appelé les municipalités, personne n’est venu. Nous avons appelé la police, personne n’est venu nous secourir, nous aider, personne n’est venu. Nous demandons donc au gouvernement de Dubaï de venir nous secourir. »» raconte Udoka Desmond, un compagnon de Rahoul Bobe.
Les autorités émiraties ont demandé aux habitants de rester chez eux jusqu’à ce que les routes soient dégagées. De quoi exaspérer Khurram Shahzad, sinistré qui a aidé ses voisins à évacuer. « L’eau du robinet est comme l’eau des égouts. Les pompes ne fonctionnent pas. L’électricité est à moitié coupée. Donc personne ne peut rester ici. » il explique.
Les précipitations aux Émirats arabes unis sont les plus fortes enregistrées dans le pays depuis le début des relevés en 1949, selon les autorités. Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, « des pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï » étaient probablement accentués par « changement climatique provoqué par l’homme ».
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