Par
Émilien Vicens
Publié le
; mis à jour le 6 novembre 2024 à 17h10
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Une semaine après les terribles inondations qui ont causé la mort de plus de 200 personnes en Espagne, la solidarité s’organise pour soutenir les dizaines de milliers de victimes. En France, les habitants des Pyrénées-Orientales et Perpignan, historiquement très proche du Région de Valence, semblent particulièrement actifs.
Un camion entier d’eau en bouteille
Si de nombreux habitants ont répondu à l’appel aux dons de la municipalité de Perpignan, depuis mardi 5 novembre, un supermarché de la ville a également fait preuve d’une grande générosité. Le Super U du Boulevard Desnoyes a décidé d’agir et a réussi à collecter de nombreuses bouteilles d’eau, qui partiront pour l’Espagne dans les prochaines heures.
Le discret gérant du magasin, qui a souhaité que son nom reste anonyme, l’a annoncé à Actualités Perpignan : « C’est presque tout un poids lourd de bouteilles d’eau Cristaline » qui sera offert aux sinistrés espagnols, soit 20 160 bouteilles d’eau d’un litre et demi (plus de 30 000 litres d’eau).
Pour réaliser ce magnifique don, le supermarché de Perpignan a pu compter sur le soutien des autres magasins de l’enseigne :
Lorsque la Ville de Perpignan a posté son appel aux dons, il m’a semblé logique d’y répondre. Dans l’heure qui a suivi, j’ai envoyé un email à tous mes collègues associés de la région. Au petit matin, la moitié des magasins du Languedoc-Roussillon avaient déjà répondu, et je reçois encore des emails et des appels téléphoniques toutes les heures.
« On ne peut pas être insensible »
Le directeur du Super U Perpignan est particulièrement préoccupé par le drame qui a touché les environs de Valence. « La communauté espagnole est très présente en Languedoc-Roussillon. Moi-même, mon père est né dans le sud de l’Espagne. J’ai des amis qui ont de la famille là-bas. On ne peut pas être insensible à ce qui leur est arrivé », affirme ce dernier.
En plus des bouteilles d’eau, trois palettes de lait sera également proposé aux sinistrés valenciens. « C’est un premier apport, et j’espère pouvoir mobiliser notre marque une seconde fois s’il y a des besoins », conclut le chef d’entreprise.
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