LE Stade Montrois a fait un grand pas vers le maintien de Dax (34-20), mais il n’a pas encore sauvé la tête dans Pro D2. Sauf catastrophe, ce n’est qu’une question de jours, voire d’heures, en cas de victoire à domicile contre Valence-Roman (ce vendredi à 19h30) ou, en même temps, un succès de Nevers contre Aullac. Prenez la maintenance… avant de lancer les grandes manœuvres? Parce que pour la saison prochaine, des questions demeurent.
1 Côté personnel, le grand flou
Jeté du terrain le 2 avril après la défaite aussi à domicile contre Soyaux-Agoulême, Patrick Milhet et Stéphane Prosper ne savent toujours pas quel sera leur avenir. Le président Jean-Robert Cazeaux, qui s’est accordé quelques jours de vacances pendant la trêve, n’a pas encore officiellement échangé avec le directeur et l’entraîneur en chef pour déterminer les conditions de leurs départs probables. Les chemins des deux amis, très unis, devraient se séparer: si Patrick Milhet a certainement connu son 19e et l’année dernière dans la maison jaune et noire, il n’est pas complètement exclu que le tarusate réintégre le personnel pour soutenir Romain Mareuil et Clément Briscadieu. Mais son nom vient du côté d’Agen, où Mauricio Reggiardo est annoncé, avec qui il a collaboré au SUA puis à Castres et à laquelle il est proche.
Comme l’entraîneur ex-trois quarts Frédéric Urruty, licencié fin novembre, Milhet et Prosper restent liés au club jusqu’en 2027. Afin de couvrir une éventuelle pause contractuelle, ou même un licenciement, avec les trois hommes, le stade Montail aurait proposé sa dernière année de la dernière année. Au sein du Maritime Club, nous ne confirmons pas ou non cette possibilité, mais la grave blessure de Lagivala à une cheville contre Dax pourrait changer la situation.
En ce qui concerne les entraîneurs, Romain Mareuil et Clement Briscadieu restent également dans le flou, axés sur leur mission de sauvetage. Si le premier a également deux ans de contrat, celui du second arrive fin juin, tout comme celui de l’entraîneur physique Laurent Arbo. Et l’arrivée d’un manager, même un entraîneur avancé pour soutenir Mareuil, est beaucoup de doute.
Au cours des dernières semaines, le nom de l’entraîneur actuel de Colomiers, Julien Sarraute, est retourné avec insistance à « Moun ». Si l’ex-manager du XV Vincent Etcheto et du technicien de Langonnais Christophe Hamacek reste attentif à la situation de Montoise, Gersois, 45 ans, entraîneur reconnu, refuse pour le moment de commenter. Cependant, il ne serait pas fermé à l’idée de relancer un nouveau projet dans les Landes, celui qui quittera la colombe après six saisons en tant que propriétaire du sportif. L’hypothèse de son arrivée a pris l’épaisseur. Mais celui-ci se ferait sans son entraîneur des attaquants Fabien Berneau, qui trouverait la formation de Columérine.
2 Du côté efficace, les contours émergent
« Presque tout le recrutement est fait », a déclaré Jean-Robert Cazeaux début avril. Cependant, en raison de la situation sportive précaire, aucun nom n’avait filtré jusqu’à présent. Après la victoire cruciale contre Dax, les choses se sont accélérées, selon nos collègues de Rugbyrama, qui a annoncé quatre arrivées.
Le stade de Montoi aurait trouvé son bon pilier en la personne de Thibault Berthaud (28, 1,79 m, 119 kg). L’ancien droit de SA XV, qui a rejoint Oyonnax en 2021, ne connaissait que sept feuilles de match cette saison (pour aucun mandat). Comme le Castres Center, Joris Dupont (24 ans, 1,80 m, 90 kg): entraîné en CO, il n’a également fait que le jeu se termine cette année (trois feuilles dans le top 14, deux en Coupe des champions, y compris un début). Enfin, deux Néo-Zélandais auraient également signé un pré-contrat: le mi-lisati Milo-Harris (29, 1,82 m, 90 kg), habitué au championnat local et passé par le Super Rugby parmi les Bleus et les Chiefs, et le numéro 8 Sam Tuifua (23 ans, 1,88 m, 117 kg), qui évolue cette saison à Houston, American. Ils seraient tous engagés pendant deux saisons.
Jean-Robert Cazeaux, le président du stade de Montrois, devra régler les cas des entraîneurs, exclus, actuels ou futurs.
Philippe Salvat / SO
Si ces quatre arrivées se matérialisent, les contours de la main-d’œuvre la saison prochaine deviennent clairs (voir ci-dessous). La principale inconnue concerne Aston Fortin, qui a eu une proposition de prolongation entre ses mains pendant plusieurs semaines mais qui n’a pas encore officiellement soulevé son option. Si le Sud-Africain décide de prolonger son bail, le Yellow and Black Club chercherait alors une deuxième ligne et un centre supplémentaire. Et cela, dans le cas où Semi Lagivala reste Montrou, tout comme Joris Pialot, sur lequel l’ancien personnel ne comptait plus et qui se dirigeait vers un nouveau prêt. Narbonne, où s’est formé l’enfant du massif de clape, suivrait de près sa situation en cas de hausse de Pro D2.
La main-d’œuvre 2025-2026
Piliers gauche. Bultel, Goginava, Osman-Bosch, chauves-souris.
Piliers droits. Alvès, Gajion, Berthaud (?), Sefa.
Parlants. Begic, Dufour, LaGrange.
2e ligne. Durand, Dussutour, Garrault, Fortin (?) + 1 Recruit.
3e ligne. Bertheau, R. Darquier, Lafforgue, Ponpon, Robic, Ishagashvili, Tuifua (?), Cassio.
Demission de mêlée. Canut, N. Darquier, Milo-Harris (?).
OPECTEURS-Arrers. Cortes, Plessis, Laclau, Pialot.
Centres. MASSÉ, WAKAYA, DUPONT (?) + 1 Recrue.
AILLAIR. Bento, Dawai, de Nardi, Lagivala, Sayerse.