après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu au Liban, l’armée israélienne avertit les habitants de ne pas se rendre dans la zone proche de la frontière
Deux journalistes blessés par des tirs de l’armée israélienne au sud du Liban, rapportent l’ANI libanaise et « L’Orient-Le Jour »
L’Agence nationale de presse libanaise (NNA) a rapporté mardi que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur un groupe de journalistes qui couvraient le retour des habitants à Khiam, une ville du sud du Liban. Selon la même source, l’attaque a fait deux blessés, qui ont été transférés à l’hôpital pour soigner leurs blessures.
Ces deux journalistes blessés sont, selon le journal libanais L’Orient-Le Jourun photographe de l’agence Associated Press (AP), Mohammad Zaatari, et un reporter de l’agence russe Spoutnik, Abdel Qader Al-Bai. Cité par le journal, le président du syndicat des rédacteurs de presse libanais, Joseph Qosseifi, a condamné l’incident, estimant qu’il s’agissait d’un « la première violation du cessez-le-feu convenu mardi ».
« Nous avons vu des gens inspecter leurs maisons et en même temps nous avons entendu le bruit des chars qui reculaient »» a déclaré M. Al-Bai à l’Agence France-Presse. « Pendant que nous filmions, nous avons remarqué qu’il y avait des soldats israéliens dans un bâtiment et tout d’un coup, ils nous ont tiré dessus »il a ajouté. « C’était clair que nous étions journalistes »il a ajouté.
M. Al-Bai, ainsi qu’un photographe du groupe, Ali Hachicho, ont déclaré avoir vu un drone dans la zone avant que les coups de feu ne soient tirés. M. Hachicho a affirmé avoir repéré des soldats israéliens à proximité. « Quand j’ai rapproché la caméra de mon œil, j’ai entendu le bruit des balles entre nos pieds »dit-il.
Ni AP ni Spoutnik n’ont confirmé que leurs journalistes avaient été touchés.