Après l’emploi américain, place à l’inflation, au début de la saison des trimestriels et à la BCE cette semaine
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Après l’emploi américain, place à l’inflation, au début de la saison des trimestriels et à la BCE cette semaine

Après l’emploi américain, place à l’inflation, au début de la saison des trimestriels et à la BCE cette semaine

Récupérez-vous de vos émotions. C’est l’objectif de la Bourse de Paris ce lundi. Après avoir été ébranlé vendredi en perdant plus de 1%, le Cac 40 se dirige vers la stabilité à l’ouverture, selon les contrats à terme, en vue d’une semaine bien remplie.

Sans doute, la prochaine réunion de la Banque centrale européenne de jeudi aboutira à un statu quo mais c’est surtout là tout l’enjeu, sur des indications plus claires concernant la date de la première baisse des taux du cycle en cours. Avec un ralentissement de l’inflation plus marqué dans la zone euro qu’aux Etats-Unis et une économie en moins bonne forme, la BCE est en meilleure position pour entamer son assouplissement monétaire en juin que la Réserve fédérale américaine. Les mois de janvier et février n’ont pas été favorables aux prix outre-Atlantique. Si les chiffres de l’IPC pour mars, attendus mercredi, s’avèrent une fois de plus meilleurs que prévu, la possibilité que la Fed se montre plus pessimiste quant à l’ampleur de ses baisses de taux cette année augmentera. En mars, elle a envisagé de baisser ses taux d’un total de 75 points de base… mais nombre de ses responsables sont depuis sortis du bois pour exprimer leur scepticisme. Une première baisse, prévue pour mars, a été reportée à juin et est désormais lentement envisagée par le marché pour juillet. Et la création d’emplois plus importante que prévu en mars ne justifie pas une action rapide.

«  Des données économiques résilientes sont une arme à double tranchant pour les marchés », ont rappelé les stratèges d’ANZ dans une note.  » Du côté positif, une croissance résiliente indique une économie loin de la récession, mais cela pourrait également signifier que la Fed maintiendra ses taux élevés plus longtemps. « .

Warner Music Group abandonne Believe

L’actualité macroéconomique se concentre ce lundi sur l’Europe, mais avec seulement l’indice Sentix de confiance des investisseurs dans la zone euro en avril. La microéconomie fera pleinement son grand retour pour l’ouverture de la saison des résultats du premier trimestre, avec le chiffre d’affaires de Publicis jeudi et les comptes trimestriels des banques américaines (JPMorgan, Citigroup, Wells Fargo) le lendemain, qui pourraient permettre de mieux comprendre la santé des consommateurs et niveaux de prêts.

Parmi les valeurs à suivre ce lundi à Paris, Believe ne tombera pas entre les mains du géant américain Warner Music, qui a annoncé qu’il ne tomberait pas entre les mains du géant américain Warner Music. ne pas présenter d’offre ferme » acquisition du groupe français de distribution de musique sur les plateformes numériques, malgré un signe d’intérêt en mars.

En termes d’opinions d’analystes, Jefferies a abaissé sa recommandation sur Michelin de « sous-performer » à « conserver » et Citi a abaissé la note d’Arkema d’acheter à « neutre ».

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