Jean-Luc Mélenchon et sa famille entendent désormais faire pression sur leurs alliés pour renverser le nouveau Premier ministre en janvier, et précipiter, espèrent-ils, une élection présidentielle.
Jean-Luc Mélenchon se targue de l’avoir prédit dès le départ. Depuis la chute du gouvernement de Michel Barnier début décembre, le leader des Insoumis avait prévenu le reste du PFN qu’il ne fallait rien attendre des négociations avec les macronistes. « C’est une blague »» s’est-il moqué, alors que le reste de la coalition voulait au moins se mettre d’accord sur une promesse de « non-censure ». Les expressions déçues des dirigeants de gauche après la rencontre de jeudi avec le nouveau Premier ministre, François Bayrou, ont renforcé ce sentiment. A la sortie de Matignon, socialistes, communistes et écologistes ont même indiqué qu’ils étaient, en l’état, prêts à voter une motion de censure. Comme un retour à la case départ.
« Pour l’instant, ceux qui ne se trompent pas sur les diagnostics, c’est nous.a déclaré Jean-Luc Mélenchon lors d’une conférence jeudi soir. « Il fallait être soit très naïf, soit très comédien pour croire que cela pouvait déboucher sur autre chose »il a insisté. Refusant…