Les constructeurs de ces mini-voitures ambitionnent clairement de redéfinir complètement la mobilité urbaine, un peu à l’image des constructeurs de VAE. Denis Mergin, PDG d’Eon Motors, déclare : « Nous voulons inscrire la micro-mobilité dans l’imaginaire collectif « . Pour y parvenir, une quinzaine de constructeurs se sont regroupés pour former une nouvelle division au sein du syndicat Mobiliens.
Leur objectif ? Obtenez un » l’équité fiscale », notamment en termes de bonus écologique. Actuellement limité à 900 euros pour les micro-voitures électriques, contre 4.000 euros pour les véhicules électriques légers, ce système est jugé discriminatoire par les acteurs du secteur. Un combat qui s’annonce difficile, puisque le budget de l’État 2025 prévoit une réduction des aides publiques destinées à encourager l’achat de véhicules électriques.
Est-ce que ces micro-voitures sont vraiment » le chaînon manquant de la mobilité urbaine » comme le précise Guillaume Crunelle, expert du secteur automobile chez Deloitte ? Si la proposition Citroën Ami était assez cohérente d’un point de vue tarifaire lors de sa sortie, le fait que le secteur soit tiré par cette nouvelle vague pourrait bien faire augmenter ses prix à long terme. Pour une fois, cela constituerait un obstacle assez important à leur adoption et ils se retrouveraient limités à un usage de niche.
Source : Le Figaro