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Après le remaniement gouvernemental, le remaniement des postes clés à l’Assemblée et au Sénat

Voilà les députés contraints de se pencher sur la répartition des postes clés à l’Assemblée, si chaotique en juillet. Quatre des députés nommés ministres les ont occupés : Jean-Noël Barrot (MoDem), devenu ministre des Affaires étrangères, a été président de la commission des Affaires étrangères ; Paul Christophe (Horizons), devenu ministre des Solidarités, a été président de la commission des Affaires sociales ; Antoine Armand (Renaissance), devenu ministre de l’Économie, a été président de la commission des Affaires économiques ; Annie Genevard (Les Républicains, LR) a été vice-présidente de l’Assemblée.

Au vu du déroulement des élections à ces postes en juillet, il y a de quoi rouvrir la boîte de Pandore dans la gestion de ces successions. D’ailleurs, chaque groupe reste pour l’instant très prudent sur sa stratégie. En tout cas, il n’existe pour l’instant aucun calendrier pour les contraindre. Dans l’entourage de Gabriel Attal, président du groupe macroniste, on affirme simplement que « il y a une discussion », Ce qui laisse entendre que l’accord sur les postes clés cet été avec LR n’est pas si évident. Pourtant, c’est aujourd’hui le bloc de soutien au gouvernement Barnier. Sur le papier, l’accord peut réduire le suspense, même s’il n’a pas empêché la perte de la majorité au bureau au profit du Nouveau Front populaire (NFP).

Le MoDem y avait perdu toute représentation, les centristes pourraient donc profiter de la vacance de la vice-présidence pour faire leur retour. Le groupe assure que, pour l’instant, rien n’a été discuté, encore moins décidé, mais il est suggéré que les quatre postes pourraient être négociés en bloc. Chez Horizons, on ne fait pas de déclaration sur la vice-présidence, mais on présente déjà l’ancien ministre Frédéric Valletoux (député de Seine-et-Marne) pour la présidence de la commission des affaires sociales. Une candidature moins susceptible de susciter l’opposition du Rassemblement national (RN), toujours en position de faiseur de roi.

Au Sénat, la vice-présidence sera attribuée

Pas de décision non plus à droite (Droite républicaine, DR), même si on voit mal le groupe de Laurent Wauquiez renoncer à la vice-présidence. Sans accord, le NFP a plus de voix (193). Et même avec l’accord, depuis un mois, LR et le bloc central perdent 18 voix auprès des députés nommés au gouvernement non encore remplacés. Ce qui réduit l’avance de la coalition gouvernementale sur le NFP à… une voix. De quoi attirer l’attention de la gauche, qui, en juillet, n’avait pas réclamé plus que les deux vice-présidences qu’elle avait obtenues.

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Cammile Bussière

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