Après le « coup de pied aux fesses » des élections européennes, Macron espère « une majorité complète » aux législatives
Le chef de l’Etat fustige le « programme totalement immigrationniste » de la gauche, mais aussi l’alliance d’Eric Ciotti avec Jordan Bardella, « des gens qui pensent le contraire de l’économie ».
Envoyé spécial à l’île de Sein (Finistère)
Soudain, sur le chemin qui longe la mer, alors qu’Emmanuel Macron vient d’achever ce mardi soir la cérémonie en hommage aux résistants de l’île de Sein, une dame met les pieds dans le plat. » Comment as-tu pu nous mettre dans cette situation ? C’est impossible, ça va être le chaos », interpelle-t-elle le président, qui jusqu’ici n’avait été accueilli que par des sourires polis et des remerciements pour sa présence à l’occasion du 84e anniversaire de l’Appel du 18 juin. Il n’hésite pas à s’expliquer longuement. » Il n’y avait pas d’autre solution. Quand tu as du chahut, des gens qui te disent « on t’emmènera à la dissolution à l’automne », tu n’as pas le choix. »
» Je ne pouvais pas continuer comme si de rien n’était », poursuit-il, affirmant avoir été personnellement touché par la lourde défaite aux élections européennes : « Ça m’a fait mal le 9 juin. » « La solution que j’ai prise était la plus lourde, la plus sérieuse, mais la plus…