après la rixe sanglante de Crépol, l’enquête des gendarmes avance

Plus d’une cinquantaine d’audition de témoins ont été réalisées par les gendarmes de Grenoble SR. Rozenn Morgat / Le Figaro
Trois jours après la violente rixe qui a eu lieu à la fin du bal d’hiver dans la commune de la Drôme, plus d’une cinquantaine de témoins ont été entendus par les gendarmes.
Trois jours après le meurtre du jeune Thomas au bal d’hiver de Crépol (Drôme), les investigations des gendarmes de la section de recherches de Grenoble se poursuivent. Alors que la rixe sanglante qui a eu lieu dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 octobre a semé la peur dans le village et ses environs, celles-ci devraient permettre d’identifier et d’arrêter les auteurs qui ont pris la fuite après avoir poignardé à mort et grièvement l’adolescent. blessant trois autres personnes.
Ils doivent également déterminer les raisons de ce qui semble être une vengeance organisée. Thomas et ses camarades étaient-ils spécifiquement visés par la bande de jeunes ? Les jeunes participant à la soirée Crépol ont-ils fait l’objet d’un règlement de compte ?
L’enquête progresse. « Plus d’une cinquantaine d’auditions de témoins ont été réalisées » Et « Un si grand nombre est prévu dans les prochaines heures » par les gendarmes, précise le parquet de Valence dans un communiqué. Des plaques photographiques ont également été présentées aux témoins des faits, et ont permis de recueillir « éléments correspondants »OMS « cibler plusieurs suspects ».
Prudence
En parallèle, « de nombreuses analyses de connexions aux relais téléphoniques sont en cours, impliquant le recoupement de plusieurs dizaines de milliers d’activations », détaille également Laurent de Caigny, le procureur de la République de Valence. Des témoins de la scène ce soir-là ont également fourni aux enquêteurs « des indices » nous permettant d’identifier progressivement les « tenues »«signes distinctifs » Et « comportements des assaillants ». Des systèmes de vidéoprotection sont également utilisés, « précisant d’heure en heure le déroulement exact de la soirée et les pistes d’identification et de localisation des suspects ».
Toutefois, précise prudemment l’accusation, rien ne permet d’affirmer que les suspects soient une bande organisée venant d’un seul et même endroit. « Il est cependant faux d’affirmer que le groupe hostile serait constitué d’individus tous originaires de la même ville et du même quartier »fait valoir le procureur de Valence, précisant que les liens entre les suspects possibles et ceux en cours d’identification ne ressemblent pas à un « logique territoriale ». Trois jours après le drame, nombre d’habitants, de proches de Thomas et d’élèves qui l’ont rencontré au lycée du Dauphiné affirment que les auteurs des faits sont originaires du quartier de la Monnaie, ville située à deux pas du lycée et souvent théâtre de trafics. et règlement des comptes.
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