
Ludovic Marin / AFP
Afin de marcher derrière l’Ukraine, l’Europe reste incapable de s’entendre sur l’envoi de troupes aux frontières de l’Ukraine si un accord de paix est finalement négocié avec Moscou.
International – L’Europe est toujours à la recherche de la bonne recette pour se mettre en état de marche. Après une réunion au sommet, organisée en urgence à Paris le lundi 17 février, les dirigeants de plusieurs pays européens recherchent toujours le meilleur moyen d’accorder leurs violons au milieu du dialogue américain-russe maintenant engagé dans la fin de la guerre en Ukraine.
Forcés de réagir rapidement, ces dirigeants des pays clés européens se sont au moins d’accord sur un point. L’admission du Premier ministre polonais Donald Tusk, tous les participants ont pris note d’un « Nouvelle phase » de la relation transatlantique. Il faut dire que l’appel téléphonique de Donald Trump à Vladimir Poutine pour évoquer des négociations sur la guerre en Ukraine sans consulter l’UE ou Kiev avait quelque chose à désarracher les puissances européennes, clairement laissée dans l’allée par le nouveau président des États-Unis.
Dans un « Nouvelle phase » Avec Washington
Ce mardi 18 février, à la fin de cette réunion, le président français, une foule des débats, a résumé dans un message publié sur x les progrès autorisés par ce dialogue européen de parler d’une voix sur et avec l’Ukraine. UN « Paix solide et durable » en Ukraine doit être accompagné de « Garanties de sécurité solides et crédibles »Appelé Emmanuel Macron, qui a depuis déclaré qu’il avait parlé avec les présidents Trump et Zelensky. « Nous partageons une vision commune: les garanties de sécurité doivent être robustes et fiables »Également souligné sur X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky après avoir confirmé cet appel avec Paris.
Selon le chef d’État français, le « » Les Européens devront investir mieux, plus et ensemble pour leur sécurité et leur défense Afin de se préparer pour l’avenir. Il a donc annoncé une accélération du » Mise en œuvre de leur propre programme de souveraineté, de sécurité et de compétitivité ». « » Ce programme, défini en 2022, au sommet de Versailles, nous devons simplement le faire. Décisions, actes, cohérence. Rapidement « , A également lancé Emmanuel Macron, qui promet d’autres échanges dans les prochains jours.
Malgré cette compréhension commune de un « Nouvelle phase » D’après les relations avec les États-Unis, l’observation reste la même puisque Donald Trump veut continuer à négocier de front avec Moscou, au risque d’atteindre un « Cessez-le-feu fragile »OMS « Ne serait qu’une nouvelle tromperie de la part de la Russie et un prélude à une nouvelle guerre russe contre l’Ukraine ou d’autres nations européennes »a averti Volodymyr Zelensky. L’émissaire américain Keith Kellogg, en charge de la guerre en Ukraine pour Donald Trump, ayant clairement déclaré qu’il n’était pas « Raisonnable ou faisable d’avoir tout le monde autour de la table ». En d’autres termes: effectuer des négociations avec Moscou, y compris pourquoi pas Kiev dans les débats, mais en faisant l’Europe.
Point de blocage principal
Ce qui inquiète les pouvoirs européens de leur avenir. D’autant plus qu’une menace de conflit au-delà des frontières de l’Ukraine menace toujours. Et si l’observation selon laquelle l’Europe doit acquérir son » propres capacités de défense « Pour ne plus dépendre que les États-Unis sont maintenant partagés par tous, il est difficile de s’entendre sur un autre sujet, plus sensible: l’envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine. C’est le principal point de blocage entre les partenaires européens. Et il y a encore beaucoup de divergences après ce sommet informel où ils ont publié publiquement.
Si la France s’était déjà dit prête pour un tel engagement militaire dans le passé, la position britannique a eu des ennuis lundi. Keir Starmer, Premier ministre britannique qui a dit que c’était » Prêt à considérer un engagement des forces britanniques sur le terrain aux côtés d’autres si un accord de paix durable est conclu ». Avant une réunion prévue avec Donald Trump la semaine prochaine, il a cependant dit que« Il doit y avoir un soutien des États-Unis car une garantie de sécurité des États-Unis est le seul moyen de dissuader efficacement la Russie d’attaquer à nouveau l’Ukraine ». Ce débat est « Très inapproprié » Et « Prématuré »a protesté le chancelier allemand Olaf Scholz, « Un peu irrité » pour le voir surgir maintenant.
Quant à Donald Tusk, dont le pays reste un solide soutien de Kiev, il a également déclaré que la Pologne ne déploierait pas de soldats. Même en cas d’accord de paix, négocié avec le Kremlin. Accord dont les débuts devraient déjà être mentionnés ce mardi en Arabie saoudite, où les pourparlers non publiés entre les Américains et les Russes doivent avoir lieu. Ils concerneront en particulier « Négociations possibles sur l’Ukraine »Selon le Kremlin, même si la diplomatie américaine a minimisé la portée en s’assurant qu’il ne serait pas le début d’un « Négociation ». Pour sa part, Volodymyr Zelensky ira également mercredi en Arabie saoudite, a décidé de ne pas reconnaître aucun accord conclu sans Kiev.
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