Le tableau du chanteur Philippe Katerine, presque nu et teinté de bleu, a heurté certaines sensibilités. Des pays, comme les Etats-Unis et le Maroc, n’ont pas diffusé la séquence. Le principal concerné a accordé une interview à CNN où il s’est excusé et a demandé pardon aux chrétiens du monde.
La cérémonie d’ouverture de ces Jeux olympiques continue de faire parler d’elle. Certaines scènes ont suscité la polémique, comme la séquence où le chanteur Philippe Katerine se produisait quasiment nu, teinté de bleu. Une scène que certains pays ont même choisi de ne pas diffuser, comme les États-Unis ou le Maroc.
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« Je demande pardon si j’ai offensé »
La polémique ne s’est pas fait attendre et Thomas Jolly, directeur de la cérémonie d’ouverture, a défendu le chanteur ainsi que la création artistique du tableau. Le principal concerné, Philippe Katerine, a accordé une interview à CNN, quelques jours après sa prestation lors de la cérémonie d’ouverture. Le chanteur a tenu à s’excuser s’il avait blessé certaines personnes : « Je suis désolé si cela a pu choquer car ce n’était pas du tout l’intention. J’ai été élevé dans la religion chrétienne et la plus belle chose dans cette religion, c’est le pardon. Je demande donc pardon si j’ai offensé. Les chrétiens du monde me l’accorderont, j’en suis sûr, et comprendront qu’il s’agissait avant tout d’un malentendu. »
Dans son interview à CNN, Philippe Katerine a également rappelé le choix artistique et le message véhiculé à travers ce tableau : « Il y a bien sûr des gens qui ont été choqués et d’autres qui ont trouvé ça ludique, français, différent, créatif. J’ai chanté ma chanson qui s’appelle ‘Nu’. On a l’idée que l’homme nu est inoffensif. Et c’est aussi l’idée de l’origine des Jeux Olympiques en Grèce qui est représentée aujourd’hui. Quand on voit les tableaux, ce sont des athlètes nus, qui ne peuvent pas avoir d’armes. Donc là je suis simplement venu chanter cette chanson. »
Après la cérémonie, Tony Estanguet, le président du Cojop (Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques) a défendu le choix du réalisateur Thomas Jolly et du chanteur Philippe Katerine : « L’idée était de faire réfléchir. Nous avons travaillé avec le CIO pour leur présenter les orientations et les messages à véhiculer. Nous n’avons pas pris la communauté internationale par surprise. C’était la cérémonie de la France. Nous avons fait confiance à un directeur artistique et à son équipe. »