La nouvelle mini-série de France 2 attaque la violence sexuelle et tabou autour d’eux. © YouTube
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Après « Sambre », qui est revenu à l’arrestation de la série Dino Scala en série, le groupe audiovisuel a mis cela le lundi 10 mars sur une nouvelle mini-série du genre avec « After the Night ». Cette fiction écrasante raconte, de leur point de vue, le cours de quatre femmes, attaqué par un violeur en série dans une station balnéaire, entre le choc d’abord, et les répercussions sur leur vie. Six épisodes permettront aux téléspectateurs de suivre l’histoire de Stéphanie Duval (Joué par Charlie Bruneau), Isabelle Saint Blaise (Ludmilla Dabo), Nafissa Lotfi (Myriam Bourguignon) et Camille Leroy (Marie Mallia) dans ce thriller intime qui met en évidence les femmes victimes de viol et d’agression sexuelle. Toutes les victimes du même prédateur, ils uniront ensuite leurs forces pour se reconstruire et faire entendre leur voix. Raphaël Lenglet, vu dans « Candice Renoir », complète la distribution et incarne Romain, le frère tourmenté de Stéphanie Duval.
« Wurned dans la réalité »
Marine Gacem, créatrice de ce drame poignant, a nourri le désir de s’attaquer au sujet en fiction. Mais si « After the Night » peut rappeler l’affaire de « Cat », alias Roland Cazaux, du nom du prédateur des ombres qui a fait rage entre 1985 et 2022 entre le Gironde et les Landes, la série n’est pas spécialement tirée de ce fait. Contacté par nos collègues de « Allociné », la chaîne a déclaré que « La série n’a pas été inspirée par une histoire particulière mais de plusieurs nouvelles. On peut dire qu’il provient en réalité en raison du mode de fonctionnement commun« . Une réponse confirmée par l’une des héroïnes du feuilleton, Charlie Bruneau: »Il a été vraiment inspiré de loin par l’affaire Cat car en dehors du mode de fonctionnement qui est similaire, nous ne racontons pas ces nouvelles« .
« Une fiction chorale frappante »
Pour transposer l’histoire à l’écran de ces personnages cassés, le réalisateur Frank Steen a choisi d’utiliser un dispositif narratif audacieux en demandant aux actrices de livrer leurs pensées intimes devant la caméra. « »Le défi de la série est de raconter une question de viol du point de vue des victimes« a expliqué Élise Castel, l’un des producteurs, à » Télé-Loisirs « . L’expérience immersive fonctionne depuis que le site loue un « La fiction de chorale époustouflante, qui explore les traumatismes sous toutes ses formes, et conscient de la libération de la parole ». « Le Parisien » abonde dans cette direction en évoquant une œuvre « Loin d’être un leader« Et qui »Ouvre les portes« . D’un autre côté, pour » Télérama « , la série « En fait aussi » Et « Gargoure les clichés et continue de mettre en évidence l’inexpressible ». Les téléspectateurs ont trois lundis devant eux pour faire leur propre esprit sur ce thriller psychologique.