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Après la mort d’un adolescent infecté par le virus Nipah, les craintes d’une épidémie grandissent parmi les autorités indiennes

Plus de 200 personnes sont surveillées par les autorités sanitaires et considérées comme des cas à « haut risque de contamination », après le décès d’un adolescent des suites de son infection au virus Nipah samedi.

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Les professionnels de santé sont invités à prendre des mesures de précaution pour soigner les patients identifiés comme contacts du virus Nipah dans le sud de l'Inde en septembre 2023. (AFP)

Les autorités sanitaires indiennes craignent l’apparition d’une nouvelle épidémie. Soixante personnes ont été identifiées comme cas possibles « risque élevé de contamination »Le virus Nipah a été détecté chez un adolescent de 14 ans, décédé samedi 21 juillet d’un arrêt cardiaque, un jour après avoir été testé positif au virus Nipah. Les 60 cas contacts ont été isolés dans des établissements de santé, a indiqué le ministère indien de la Santé. La maladie est apparue pour la première fois à la fin des années 1990 en Asie du Sud-Est.

Le virus en question est transmis à l’origine des porcs et des chauves-souris à l’homme. L’infection peut également survenir après la consommation d’aliments contaminés. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère le Nipah comme une maladie infectieuse. « agent pathogène prioritaire »tout comme le Covid-19 et le virus Ebola. La raison est son potentiel épidémique : il n’existe pas de vaccin pour prévenir l’infection, ni de traitement pour la guérir. Selon l’OMS, son le taux de mortalité est compris entre 40% et 75%.

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, la maladie est apparue pour la première fois chez des porcs domestiques en Malaisie et à Singapour en 1998 et 1999. À l’époque, plus d’un million de porcs avaient été abattus pour contrôler la propagation de la maladie, et les éleveurs avaient été infectés. Les symptômes de l’infection par le virus Nipah comprennent des symptômes respiratoires et parfois neurologiques : il provoque une fièvre mortelle qui peut entraîner des lésions cérébrales.

« Les cas récents de maladie à virus Nipah sont principalement associés à une transmission interhumaine et de chauve-souris à humain.« , a déclaré l’OMS. Nipah a été lié à la mort de dizaines de personnes au Kerala, dans le sud de l’Inde, depuis son apparition dans l’État en 2018. En conséquence, les autorités sanitaires se sont efforcées de retrouver toutes les personnes touchées ces derniers jours dans le but d’enrayer sa propagation.

Les autorités sanitaires du Kerala ont demandé aux habitants de suivre certaines mesures de précaution. Il leur est par exemple conseillé de porter un masque à l’extérieur et d’éviter de rendre visite à des personnes hospitalisées. Le gouvernement indien a également ordonné la création de 25 comités pour identifier et isoler les personnes touchées. Plus de 200 personnes sont actuellement répertoriées comme contacts proches et sont isolées à domicile.

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