Après la mort de l’infirmière, les soignants, « sous le choc », sont partagés entre tristesse et colère

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L’infirmière attaquée au couteau lundi à l’intérieur du CHU de Reims n’a pas survécu à ses blessures. Au-delà de la tristesse après le drame, les soignants estiment que leur sécurité au quotidien doit être améliorée.
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« Franchement, nous sommes sous le choc »confie Nathalie mardi, après la mort de l’infirmière attaquée au couteau par un homme de 59 ans, dans l’enceinte du CHU de Reims, lundi 22 mai. Nathalie est secrétaire médicale, comme la deuxième femme blessée , dont la vie n’est plus en danger. « Le bloc m’a réveillé la nuit dernière pour m’annoncer la mauvaise nouvelle »elle explique.
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C’est son service qui a pris en charge les deux victimes.« Nous avons travaillé toute la nuit, elle dit. C’est très lourd. Nous sommes en train de mettre en place des cellules de soutien pour tout le personnel et nous essaierons de faire ce que nous pourrons. Mais c’est compliqué. On n’aurait jamais pensé qu’on vivrait ça un jour, c’est affreux ».
La sécurité de l’hôpital en question
Une minute de silence a eu lieu mardi 23 mai à 13h30, dans la cour d’honneur du CHU. Un moment de recueillement. Mais au-delà de la tristesse, il y a aussi la colère de certains salariés. Leur sécurité au quotidien doit être améliorée de toute urgence, selon Mélodie, aide-soignante : « Nous sommes tous choqués par ce qui s’est passé. Nous avions déjà signalé que nous ne nous sentions pas forcément en sécurité à l’hôpital.
« On avait déjà dit qu’il y avait des dysfonctionnements et là, ça vient encore une fois, malheureusement, montrer qu’il y a vraiment un gros problème de sécurité au niveau du CHU.
Mélodie, aide-soignantechez franceinfo
Selon l’aide-soignante, c’est le filtrage des patients et des visiteurs qui pose problème. « N’importe qui peut entrer n’importe quandse lamente-t-elle. Nous avons déjà eu des personnes dans la nuit qui ont réussi à entrer à l’hôpital et ce n’est pas normal, cela ne devrait pas arriver.Elle affirme également avoir été agressée à plusieurs reprises à l’hôpital. « Insultes, violences, c’est notre lot quotidien »conclut-elle.
L’émotion du personnel du CHU de Reims après la mort d’une infirmière, agressée au couteau. Reportage de Boris Loumagne
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