ENQUÊTE – La fin d’entreprises comme SFAM ou Hubside n’apaise pas la colère des citoyens qui cherchent à récupérer les sommes parfois colossales indûment prélevées sur leurs comptes depuis plusieurs années.
Reverra-t-elle un jour la couleur de son argent ? Anne* ne se fait pas d’illusion : pour cette trentenaire parisienne, le nom Sfam rime avec une série de problèmes sans fin et de plus en plus coûteux. Entre octobre 2016 et juin 2023, la jeune femme, actuellement au chômage, s’est vu facturer 13 080 euros par le courtier d’assurance pour matériel multimédia, dont une écrasante partie – 90 % – a été prélevée sans justification. Et la liquidation de l’entreprise en avril, comme celle des autres sociétés de l’entrepreneur Sadri Fegaier – Indexia, Hubside – en mai, n’apaisent en rien ses craintes. Bien au contraire.