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Après la grève de février, un accord avantageux sur les fins de carrière des cheminots est en vue

Après la grève de février, un accord avantageux sur les fins de carrière des cheminots est en vue

Au moins trois syndicats représentatifs sur quatre de la SNCF, dont la CGT, s’apprêtent à signer un accord avec la direction sur les fins de carrière. Il prévoit notamment une amélioration du dispositif de « cessation anticipée d’activité », qui permet de partir en retraite anticipée sans être trop pénalisé financièrement.

Les cheminots pourront en bénéficier pendant 18 mois avant la fin de leur carrière, dont neuf mois travaillés et neuf mois non travaillés, rémunérés à 75 %. Auparavant, le système ne durait qu’un an – dont six mois travaillés – rémunéré à 60 %. Ce dispositif pourrait même être étendu à 30 mois pour les salariés ayant occupé des emplois à la pénibilité avérée, comme les chauffeurs. Ils seront rémunérés à 100 % pour les 15 mois travaillés puis à 75 % pour les 15 mois non travaillés.

Améliorations de la rémunération

Les contrôleurs, qui avaient déclenché une grève lors d’un week-end férié de février, laissant 150 000 personnes dans le pétrin, ont fait encore mieux, avec un licenciement anticipé étalé sur 36 mois avec 18 mois d’arrêt payés à 75 %.

L’accord contient d’autres dispositions sur le travail à temps partiel en fin de carrière ou la création d’un niveau d’ancienneté supplémentaire pour améliorer les rémunérations et compenser le relèvement de l’âge de la retraite voté l’an dernier.

La CGT signataire

Les partenaires sociaux ont jusqu’à lundi prochain pour faire connaître leur position. La CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe ferroviaire, a rapidement annoncé qu’elle signerait cet accord qui apporte, selon ses termes, « de nouveaux droits pour tous ». Toutefois, le syndicat des cheminots ne signe que très rarement avec la direction. L’Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots, respectivement deuxième et quatrième syndicats au sein de la SNCF, ont également annoncé leur intention de signer.

Pour l’Unsa, ces mesures valident les demandes formulées par le syndicat en 2023 pour « limiter l’impact de la réforme des retraites ». Et le secrétaire général de la CFDT-Cheminot Thomas Cavel a noté « un premier acte important » de la nouvelle plateforme de progrès social, cette nouvelle méthode de dialogue annoncée par Jean-Pierre Farandou en février pour répondre à la grève des contrôleurs.

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