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Après la dégradation de la note de la France, le gouvernement insiste sur le fait qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts

« Nous n’allons pas augmenter les impôts, il y en a déjà trop en France », a répété Gabriel Attal ce lundi matin, trois jours après l’annonce de Standard & Poor’s.

Véritable coup de semonce pour le gouvernement, l’abaissement de la note de la dette française par Standard & Poor’s (S&P) annoncé vendredi soir n’entraînera pas une déviation de l’exécutif de sa ligne budgétaire, insiste-t-il. « On ne va pas augmenter les impôts, il y a déjà trop d’impôts en France »a répété le Premier ministre Gabriel Attal sur Franceinfo ce lundi matin. « C’est pour cela qu’on a supprimé la taxe d’habitation, la redevance audiovisuelle »a ajouté le locataire de Matignon, accusant la gauche et le RN de vouloir financer notre modèle social « par les impôts ».

Samedi déjà, au lendemain de l’annonce de l’abaissement de la note française de AA à AA- par l’agence de notation américaine, en raison des déficits chroniques du pays, Bruno Le Maire avait d’ailleurs une nouvelle fois exclu toute hausse d’impôts l’année prochaine. « Il n’y aura pas d’augmentation d’impôts » en 2025, a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances. « Augmenter les impôts ne fait pas partie des options possibles » du gouvernement, a-t-il ajouté, estimant que « Quand on me dit qu’il faut taxer davantage les riches, au final, on finit toujours par augmenter les impôts des classes moyennes, et je refuse ça ». Et le locataire de Bercy est allé plus loin, assurant une nouvelle fois que la promesse de deux milliards d’euros de baisse d’impôts pour les ménages serait tenue.

« La réponse est le travail »a jugé Gabriel Attal sur Franceinfo. « Si autant de notre population travaillait que nos voisins allemands, nous aurions moins de problèmes pour nos finances publiques, donc réforme de l’assurance chômage pour encourager plus d’activité », a estimé le Premier ministre. Il a également refusé de répondre à la question d’une éventuelle désindexation des retraites et des prestations sociales à l’inflation l’année prochaine, une piste évoquée par le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave en février, alors que le gouvernement cherche toujours 10 milliards d’économies supplémentaires en 2024, après avoir déjà décidé 10 milliards d’économies en début d’année.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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