« »J’annonce l’imposition des droits de douane de 25% sur 155 milliards de dollars en marchandises américaines. Mardi, une première vague de 30 milliards de dollars de produits sera affectée et, en trois semaines, 125 milliards de dollars d’autres marchandises seront « , a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau ce week-end. Une réaction directe du chef canadien à l’annonce Samedi par le président américain Donald Trump, la taxation des droits de douane de 25% sur les exportations canadiennes aux États-Unis.
Ottawa cible en particulier les vins, les fruits, les vêtements ou les chaussures américaines pour rendre leurs prix prohibitifs au Canada. L’ancien ministre libéral Jean Chrétien, 91 hésitant à affronter Trump: «Nous ne gagnons pas de match de hockey en jouant uniquement dans la défensive. Nous savons tous que même si nous satisfaisons une demande, le président Trump reviendra avec un autre, plus important. Ce n’est pas la diplomatie, c’est le chantage, », A déclaré Jean Chrétien.
Nous ne gagnons pas de match de hockey en jouant uniquement dans la défensive »
L’ancien ministre des Finances, Chrystia Freeland, numéro deux du gouvernement jusqu’en décembre dernier, a proposé de viser les sociétés des « amis milliardaires » de Donald Trump. Celui qui est également candidat à la succession de Justin Trudeau espère que le Canada « mettant en œuvre des tâches de douane de 100% sur tous les » véhicules « de Tesla d’Elon Musk. Tant pour les faits.
Une guerre commerciale « dévastatrice »
Professeur d’économie à l’Université McGill de Montréal, Julian Karaguesian explique que les conséquences pour le Canada de cette augmentation généralisée des droits de douane entraîneront une « récession, un bouleversement économique, un chômage, la baisse des recettes fiscales du gouvernement, la haute pression sur les dépenses et les dépenses Augmentation des déficits budgétaires et de la dette. L’imposition des droits de douane de 25% sur le bois augmentera le coût des maisons (bois construit en Amérique du Nord). Ce n’est qu’un exemple de ce qui touchera les électeurs de Trump qui pourraient perdre leur emploi. «
L’espoir de plusieurs spécialistes canadiens est que les mesures du président américain, contre-productifs pour les États-Unis, lui font perdre la majorité au Congrès aux élections à mi-parcours en deux ans. Au-delà des Rodomontades, la plupart des experts disent qu’Ottawa n’y mène pas. Le conseiller proche du gouvernement conclut: «Trump a cette mentalité typique des promoteurs immobiliers de Manhattan. Il frappe dur. Cette guerre sera dévastatrice pour le Canada, mais nous n’avons pas pu réagir. Le gouvernement a prévu des plans d’urgence pour injecter des dizaines de milliards pour aider les entreprises et les travailleurs du pays. Comme à l’époque de Covid-19 mais, cette fois, le virus s’appelle Donald Trump et le vaccin n’existe pas.