Après France Inter, Guillaume Meurice revient sur une autre radio, accompagné d’anciens collègues

«  Fidèle à son esprit libre, à son impertinence et à son indépendance, Radio Nova, qui a toujours donné le micro aux humoristes, accueille cette saison Guillaume Meurice, Juliette Arnaud, Aymeric Lompret et Pierre-Emmanuel Barré » qui fait son retour à la radio, selon un communiqué.

Après le licenciement de Guillaume Meurice pour « faute grave » par Radio France, plusieurs chroniqueurs de l’émission ont annoncé leur départ, en signe de solidarité : Aymeric Lompret, Doully, Thomas VDB, Laélia Véron, Giédré… Signe que ce licenciement, sanction que Meurice va contester aux prud’hommes, a provoqué un malaise interne important.

La direction de la radio publique avait accusé Guillaume Meurice de « déloyauté répétée » après qu’il eut réitéré fin avril ses propos controversés sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, tenus une première fois fin octobre et pour lesquels la justice l’avait pourtant acquitté. Dans une « lettre à France Inter » publiée sur X, M. Meurice avait jugé que son limogeage était une « victoire idéologique » de « l’extrême droite ».

« Organisez chaque émission comme si c’était la dernière »

Chaque dimanche à partir du 8 septembre, Guillaume Meurice et ses chroniqueurs animeront « La Dernière » en direct et en public de 18h à 20h, pour une « analyse » de l’actualité. Il s’agit donc de la même case horaire et du même concept que « Le grand dimanche soir », l’émission de France Inter animée par Charline Vanhoenecker sur le service public de l’humoriste, qui n’a pas été reconduite sur le service public.

L’émission dominicale de Charline Vanhoecker n’a pas survécu à cette affaire, mais l’humoriste politique tient désormais une chronique quotidienne à la fin de la matinale de France Inter. En fait, elle est retournée à l’école ce matin..

Sur Instagram, Aymeric Lompret a commenté son arrivée sur Nova et expliqué le titre de l’émission : « Comme nous avions compris que la liberté d’expression était avant tout un beau concept, nous nous sommes dit qu’il valait mieux imaginer chaque spectacle comme si c’était le dernier.. »