Les conservateurs avaient tenté de négocier avec le parti FPO lointain, qui est venu en tête des dernières élections législatives, mais sans succès.
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/2025/02/27/000-36yr6h8-67c04980439a4609252535.jpg)
L’Autriche reste finalement dans le giron pro-européen. Le Parti conservateur autrichien ÖVP a annoncé le jeudi 27 février, après avoir conclu un accord avec les sociaux-démocrates et les libéraux de gouverner, après l’échec des négociations menées par le parti FPö à droite, qui est venu au sommet des élections de septembre. Christan Stocker, chef des conservateurs de 64 ans, occupera la chancellerie alors qu’il était inconnu des Autrichiens jusqu’en 2022.
Les conservateurs occuperont six ministères ou secrétariats d’État, les sociaux-démocrates de six autres et les libéraux, deux, selon des informations publiées dans la presse. Une coalition tripartite, la première depuis 1949, qui permettra à l’Autriche, le soutien de l’Ukraine, à rester « Prévisible sans provoquer des vagues majeures »Selon le politologue Thomas Hofer. « Mais ces parties sont confrontées à d’énormes problèmes, en particulier en ce qui concerne leur cote de popularité »Il a ajouté en référence aux sondages plaçant toujours l’extrême droite largement en tête.
Le nouveau gouvernement doit être investi au début de mars, tandis que les craintes augmentent sur les conséquences du blocage actuel de l’économie. L’annonce de la formation gouvernementale vient fermer un feuilleton sans précédent dans le pays alpin, prospère et généralement stable, placé au cœur de l’Union européenne. L’Autriche n’avait jamais connu de négociations aussi longues depuis l’après-guerre. Des dizaines de milliers de manifestants s’étaient rassemblés ces dernières semaines à Vienne pour défendre les droits fondamentaux, menacés selon eux par le FPö.
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