Après ChatGPT, le patron d’OpenAI se lance dans le nucléaire

[ad_1]
La start-up présidée par le patron d’OpenAI (ChatGPT), qui travaille au développement de petits réacteurs à fission nucléaire, va entrer en bourse, avec une valorisation de 850 millions de dollars.
• Lisez aussi : Des auteurs accusent OpenAI d’utiliser leurs livres pour ChatGPT
• Lisez aussi : Le Parlement européen ouvre la voie à la régulation de l’intelligence artificielle
Impliqué dans plusieurs secteurs de pointe, Sam Altman a investi dans Oklo, le nom de cette jeune entreprise, en 2015, et en est également devenu le président.
Le trentenaire s’est fait un nom avec le lancement, en novembre, de ChatGPT, une interface dite d’intelligence artificielle générative, qui propose des réponses détaillées à des questions formulées dans le langage courant.
Oklo envisage de construire des petits réacteurs nucléaires, aussi appelés SMR (petits réacteurs modulaires), dont les délais de construction sont théoriquement plus courts que ceux des centrales électriques traditionnelles et qui pourront être installés plus facilement dans des zones reculées.
Oklo souhaite également proposer un service de recyclage du combustible nucléaire.
La jeune entreprise ne possède pas encore de site propre et s’est vu refuser, en janvier 2022, un permis de construction d’un SMR dans l’Idaho par la Nuclear Regulatory Agency (NRC).
La NRC a rejeté cette demande notamment en raison d’un manque d’information sur les risques d’accidents et les réponses apportées en pareil cas.
Concrètement, Oklo va fusionner avec AltC Acquisition, une entité d’acquisition ad hoc déjà cotée à la Bourse de New York et dont l’unique but est de permettre à une entreprise d’entrer plus facilement en bourse (également appelée Spac en anglais), avec des contraintes réglementaires réduites.
La start-up prévoit de lever 500 millions de dollars lors de cette opération, une somme qui sera consacrée à la construction du premier réacteur à fission d’Oklo, baptisé Aurora, selon un communiqué publié mardi.
Le groupe de Santa Clara (Californie) vise une mise en service en 2026 ou 2027.
« Les deux ingrédients les plus importants pour un avenir prometteur sont l’abondance d’intelligence et d’énergie », a commenté Sam Altman, cité dans le communiqué.
« Je m’intéresse depuis longtemps au potentiel du nucléaire pour créer une énergie propre, fiable et abordable à grande échelle », a-t-il ajouté.
[ad_2]
journaldemontreal