Le club portugais a été placé en Procédure Spéciale de Revitalisation par le Tribunal de Commerce de Vila Nova, l’équivalent du redressement judiciaire français.
Après Royal Mouscron, Lille et Bordeaux, c’est désormais Boavista qui est dans le rouge. Et bien plus encore. Les 14èmes du championnat portugais ont annoncé ce mardi dans un communiqué être au bord du précipice. Qu’avez-vous de commun avec les autres équipes citées précédemment ? Un homme, Gérard Lopez, à la tête du club portugais.
« Le Tribunal de Commerce de Vila Nova de Gaia a ordonné un Processus Spécial de Revitalisation (PER), qui suit désormais les procédures légales et qui sera développé au cours des prochains mois. La vérité est que, sans l’adoption de mesures rigoureuses et exceptionnelles, la seule alternative sera de déposer une demande d’insolvabilité, ce qui conduirait à l’inévitable liquidation du club, frustrant ainsi les attentes légitimes de chacun et le recouvrement des crédits. par les créanciers »explique Boavista dans un communiqué.
Processus spécial de revitalisation
Et d’ajouter : « Le club portugais est conscient que la « détérioration économique et financière » est « incontestable ». Cette situation était « aggravée par la lourdeur quasi quotidienne des procédures d’exécution et les saisies conséquentes des créanciers ». Le conseil d’administration de Boavista s’est rendu compte qu’il n’avait pas d’autre choix que de présenter un processus spécial de revitalisation”.
Pour rappel, le club est en pleine crise financière et institutionnelle depuis plusieurs années. Boavista s’est également vu interdire de recruter lors du dernier mercato.
